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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES
Cependant une di§position très simple permet d'empêcher
EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 519
que les barrières puissent être abandonnées ouvertes
L'enclenchement des barrières et du levier de sonnette est complété, dans ce cas, par l'enclenchement des taquets hydrauliques qui s'effectue de la manière suivante. Sup-
pendant l'ascension de la cage. Cette disposition consiste à immobiliser, pendant tout le temps que la cage n'est pas à l'accrochage, les crochets E qui servent à retenir
la barre CD. Quand, au contraire, la cage se trouve à l'accrochage, elle appuie sur un petit levier L par l'intermédiaire duquel la liberté est rendue au crochet.
On peut donc bien ouvrir la barrière au cours de l'ascension, mais on ne peut l'accrocher, et dès que celui qui l'a ouverte la lâche, elle se referme d'elle-même. En résumé Le chargeur du fond ne peut donner le signal du départ qu'après avoir fermé les barrières ; Il ne peut ouvrir les barrières qu'après avoir enclenché les taquets du jour Il ne peut les fixer dans la position ouverte que lorsque
la cage se trouve sur les taquets du fond. Ce système à enclenchement, qui fonctionne depuis deux ans à différentes fosses de la compagnie des mines de Lens, est très remarquable par la simplicité et la solidité de ses organes.
Il présente sur les barrières automatiques les avantages suivants : la barrière reste fermée jusqu'à ce que la cage soit posée sur les taquets ; elle est ouverte pour la manoeuvre des berlines et fermée à nouveau avant que le mécanicien au jour ne puisse mettre sa machine en marche; on évite ainsi le danger résultant d'une erreur du mécanicien et d'une manoeuvre intempestive de la cage, ce qui est difficilement réalisable à l'aide de barrières à guillotine. Dans la plupart des fosses de la compagnie de Lens,
les cages à deux étages sont reçues au fond
des
taquets hydrauliques qui permettent de faire les manuvres sans l'intervention du machiniste du jour.
posons les barrières fermées et la cage descendante sur le point d'arriver sur les taquets hydrauliques. Il est nécessaire, pour recevoir la cage, que les taquets X (fig. 1, 2) soient en place aussi bien du côté des pleins que du côté des vides et que, d'autre part, le robinet R (fig. 2) qui admet l'eau dans les cylindres soit fermé
pour que les taquets ne s'enfoncent pas sous le poids de la cage. A cet effet, les deux barrières sont enclenchées avec les deux sommiers de taquets et avec le robinet, de telle sorte qu'on ne peut les manoeuvrer qu'autant que les taquets sont tous deux en haut de leur course et le robinet fermé.
Pour arriver à ce résultat, le bout D de la tringle D C
est immobilisé par un petit crochet I (fig. 2) tant que tout n'est pas en règle du côté des taquets ; c'est ce cro-
chet qui est enclenché et qui se soulève en rendant la barrière libre, quand les taquets et le robinet sont dans la position voulue. Cette disposition complète heureusement l'enclenche-
ment des barrières et du levier de sonnette, et a donné en pratique de très bons résultats.
Barrière automatique de la Société des mines de Do urges.
La barrière se compose essentiellement d'une barrière et d'un contrepoids, mobiles tous deux le long de deux guides inclinés en fer rond, d'une poulie sur laquelle passe une chaîne assez pesante reliant la barrière à son contrepoids et d'un fort ressort faisant fonctionner un doigt qui vient enclencher la barrière
fermée (PI. XVI, fig. 1 et 2). L'appareil forme une balance en équilibre