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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES
quand la barrière est soulevée à 1 mètre de hauteur audessus de la recette; dans ces conditions, il suffit de déplacer le contrepoids sur ses guides pour que la chaîne, par son poids, entraîne le mouvement dans un sens ou dans l'autre. Supposons donc que la cage arrive sur les taquets de l'étage où se trouve la barrière, le ressort est aplati par une pièce de bois fixée sur la cage et le doigt se retire; le chargeur d'accrochage saisit une poignée fixée sur la barrière et la soulève avec un très faible effort ; l'équilibre est rompu et le contrepoids descend le long des guides; comme les guides sont inclinés, il arrive un moment où
les deux équerres dont est muni le contrepoids viennent reposer sur le toit de la cage. On peut alors remplacer les berlines vides par les berlines pleines et sonner le départ; la cage, en s'élevant,
pousse devant elle le contrepoids jusqu'à ce que les équerres s'échappent. Mais la force vive acquise suffit pour faire descendre la barrière sur la recette et, à ce
moment, celle-ci se trouve enclenchée à nouveau par le doigt qui est revenu à sa première position_ La barrière ne pourra plus s'ouvrir avant un nouvel encagement à ce niveau. Systèmes Catrice.
Dans la brochure qu'il a publiée en 1893, M. H. Catrice, ingénieur civil, a fait connaître plusieurs systèmes de son invention. Deux d'entre eux ont été appliqués dans le Pas-de-Calais. Nous les décrirons succinctement en renvoyant, pour les autres, à cette brochure (*). Le premier, installé à la fosse n° 4 des mines de Liévin, (") Fermetures automatiques de barrières pour recettes de puits de mines, par M. H. Catrice, ingénieur-industriel, à Arras. Lille, imprimerie G. Dubar et Ci°, 1893.
EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 521
est fondé sur l'emploi de l'air comprimé. Il comporte, pour chaque ouverture de l'accrochage, un cylindre aa de 0',20 de diamètre, muni d'un piston fixé à une tige h de 1°1,400 de course (voir Pl. XVI,
fig.
3 à 6).
La tige h, de 0",040 de diamètre, est reliée à la barrière B, d'une hauteur de 0',90, s'arrêtant à 0",10 sol, formant ainsi en élévation une protection de 1 mètre. Les barrières B coulissent dans un fer à U pour les
côtés extérieurs et un fer à double T servant de guide aux deux barrières au centre de l'accrochage. Un tuyau en cuivre débouche au bas du cylindre a sous le piston et aboutit au tiroir 6, qui se trouve toujours à la position de décharge, grâce à la particularité qui seule le différencie du tiroir à vapeur et qui consiste en un petit piston c adapté sur la tige et qui a pour but de présenter une surface suffisante pour que la pression de l'air le ramène toujours, après le départ de la cage, dans la position de décharge. Un patin d en fonte boulonné sur un fer à U p auquel est adapté le tiroir et qui est placé contre le faux guide extérieur maintient une lame d'acier e formant ressort. Cette lame est libre, mais guidée à son autre extrémité par une semelle d'. Les dimensions sont les suivantes : longueur 11'2,500
largeur 0",07, épaisseur 0',007. Le centre de la lame s'appuie sur la tige du tiroir sans exercer toutefois de pression sur elle. Un écrou en bronze f, qui termine la tige du tiroir, permet de régler à volonté l'admission de l'air. Le fonctionnement du système se comprend aisément : lorsque la cage arrive à l'accrochage, le fer à U, qui se profile le long de la cage et qui sert à la guider au passage des accrochages contre les faux guides et dont l'âme est munie sur toute sa longueur d'une semelle en bois afin de ménager l'usure de la lame e, vient faire