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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES
EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 523
pression sur cette lame, de façon à lui donner une flèche de 0",025 et conséquemment une admission d'autant au tiroir.
grammes, de façon qu'elles puissent descendre d'elles-
Dans ces conditions, l'air fait monter la barrière B, qui redescend ensuite par son propre poids, lors du départ de la cage, à une vitesse que l'on peut régler par l'ouverture que l'on donne au robinet à deux voies g, qui peut servir en même temps à faire descendre la barrière dans le cas où, pour une raison quelconque, l'on voudrait l'abaisser pendant que la cage se trouve sur les taquets.
Ce verrou est mis en mouvement par la lame de ressort h, qui, sous la pression de la cage, fléchit de 0'1,03, appuie sur la tige du verrou g, également munie d'un écrou en bronze i pour le réglage et, dans ce mouvement, fait faire à la pièce g oscillant sur le pivot k la double manoeuvre
Le robinet g peut également fermer la communication entre le tiroir et le cylindre et empêcher ainsi le fonc-
tionnement de la barrière aux accrochages intermédiaires.
Les barrières pouvant coulisser le long des tringles qui les relient à la barre d'attelage, il suffit, dans les cas particuliers de passage de grandes pièces, lorsque le piston est en haut de sa course de continuer à les rehausser à la main et de les maintenir avec les broches que l'on place dans des trous percés à cet effet le long des fers à U et à T qui les guident. Dans le second système, appliqué à la même fosse, la barrière est simplement enclenchée par un verrou constamment fermé tant que la cage ne se trouve pas à l'accrochage et que cette dernière efface lors de son arrivée à la recette. Dans ce dispositif comme dans le premier (Pl. XVI, fig. 7 à 9), les barrières BB coulissent dans les fers à U ,
disposés le long des faux guides prolongés et sont reliées à une chaîne c passant dans la gorge d'une poulie d fixée entre la paroi du puits et le guide.
Un contrepoids e glissant le long de deux guides en fer ff équilibre les barrières, en laissant toutefois du côté de celles-ci un excédent de poids de 10 à 15 kilo
mêmes.
g est le verrou dont les
fig.
8 et 9 donnent le détail.
du retrait du verrou en n et l'avancement de l'autre
extrémité en M destinée à maintenir la barrière suspendue tout le temps de la manoeuvre. Tant que la cage n'est pas à la recette, l'ouverture du verrou est impossible, maintenu qu'il est par un puissant ressort à boudin R; mais dès qu'elle arrive dans le cadre
de l'accrochage, le ressort R cédant sous la pression de
la laine h, le verrou se retire, le chargeur peut alors lever sa barrière de 1m,20 jusqu'à ce qu'elle se trouve enclenchée en M.
Dès que la cage se retire, le verrou g, sollicité par le ressort R, reprend sa position de fermeture en n. La
pièce g s'efface en M et la barrière descend d'elle-même. Les quatre angles de la barrière sont munis de galets qui aident à la faire coulisser et en même temps à passer sur les extrémités du verrou M et n, qui sont articulées dans le sens voulu pour permettre le passage de la barrière, soit qu'elle se lève, soit qu'elle s'abaisse.
Une plaque de garde o, disposée sur la barrière à l'angle supérieur du côté du verrou, sert à la protéger contre toute tentative d'ouverture. Ces barrières fonctionnent bien, mais demandent, surtout la première, assez d'entretien et de surveillance. Elles exigent un guidage bien dressé et sont exposées à se déranger dans les puits où se produisent des mouve-
ments de terrain. La première, quand elle est installée aux accrochages intermédiaires, présente en outre l'in-