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NOTE SUR LA QUESTION DES POUSSIÈRES
EN ANGLETERRE.
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restreinte, qu'il y ait eu « explosion », il se peut que, dans certaines circonstances, les conséquences de l'une
pées devant elle et dit son propre avis sur les quatre points suivants dans lesquels se condense pour elle la
ou de l'autre paraissent comparables quant au nombre des victimes et à l'étendue sur laquelle elles ont été frappées. Mais, dans les cas où il y a simplement inflammation, il faut soigneusement examiner si la catastrophe ne résulte pas de causes plus générales, extrinsèques au fait générateur, de vices ou lacunes graves de l'aérage par exemple, ou encore d'insuffisances notoires dans le mode et la solidité des installations. Nous avons ici même (Annales, Se sér., t. XVII, p. 548)
théorie des poussières (Me coal-dust theory)
cité un exemple topique de l'importance pratique
Du grisou, en proportion assez faible pour ne pas donner lieu à une explosion, devient inflammable lorsest mêlé avec des poussières. Sauf une réserve sur le second point en ce qui con-cerne le mode nécessaire de l'inflammation primordiale, la Commission a fait siennes ses quatre propositions en s'appuyant, pour chacune d'elles, sur les observations
de
pareilles distinctions, plus utiles encore dans les exploi-
tations anglaises peut-être que dans toutes autres, à l'occasion, de l'accident survenu le 5 septembre 1889 dans la mine de fer de Mauricewood. Par suite de l'inflammation, restée tout d'abord inaperçue, d'une simple toile d'aérage, soixante - trois personnes périrent, soit, à deux ouvriers près, l'effectif entier de la mine qui ne laissait pas d'être assez étendue. Malgré les réserves qu'il parait donc permis de formuler au sujet des conclusions de la Royal Commission on explosions from coal-dust in mines, il n'est pas moins
La présence du grisou seul est insuffisante pour expliquer plusieurs explosions.
Les poussières seules , sans aucun mélange de grisou; peuvent, une fois allumées, produire une explosion dangereuse. Une explosion de grisou peut être accrue et indé-
finiment étendue par suite de la présence des poussières.
suivantes. L
La présence du grisou seule est insuf fisante pour expliquer plusieurs explosions.
intéressant d'en étudier le travail, ne fût-ce que comme
a) Les distances parcourues par certaines de ces ex-
expression de l'opinion actuellement la plus répandue en Angleterre ; ces idées paraissent à la veille, du reste, de
plosions sont énormes, comme à Seaham où elles ont été
provoquer de la part de l'administration anglaise de nouvelles mesures réglementaires.
§I OBSERVATIONS ET CONCLUSIONS SUR LE RÔLE DES POUSSIÈRES
Avant de formuler ses conclusions, la Commission a exposé, en un résumé méthodique, les opinions clévelop-
de 6.400 mètres (*);
(*) Si l'on veut bien se reporter au récit et à la discussion par nous présentés (Annales des mines, 1881, 7' série, t. XX, -p. 209) de l'accident de Seaham, on reconnaîtra que s'il est établi que l'inflammation a eu lieu en un point qui est resté 'incertain, niais qui a dé se trouver dans les galeries d'entrée d'air et- au voisinage du puits, il a été également établi que les flammes n'ont exercé d'action certaine que dans un rayon relativement fort restreint de ce voisinage. Sans doffie des ouvriers 'ont péri en grand nombre à des distances de plusieurs kilomètres du point d'inflammation; mais ils n'ont pas été brûlés;