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NOTE SUR LA QUESTION DES POUSSIÈRES
EN ANGLETERRE.
On ne peut interdire l'emploi des explosifs, même en couche, dans certaines mines, à moins de provoquer leur fermeture. Mais il faut interdire l'emploi de la poudre noire et ne permettre que les explosifs « sans flammes » (flameless
ANNEXE N° 1.
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ACCIDENT DE BRANDON DU 10 OCTOBRE 1884.
explosives).
S'ils sont sans danger en ce qui concerne les poussières, il n'est pas établi, il est vrai, pour tous les ingénieurs, qu'il en soit de même contre le grisou, encore que-
sir Frederick Abel, avec sa grande autorité, en admette un certain nombre, qui n'ont pas été indiqués ailleurs, comme absolument sans danger même contre le grisou. Cette conclusion a été admise par la Commission. Elle
a recommandé que tous les explosifs utilisés dans les mines fussent, après examen et expériences du Ministère de l'intérieur, certifiés par lui comme pouvant être. employés à cet usage. La mesure n'a pas paru suffisante à la Commission, qui veut qu'en outre on recoure à l'arrosage ; elle s'est finalement arrêtée aux conclusions suivantes 10 Le tirage des coups de mine doit être effectué entre
L'accident décrit dans les termes qui vont suivre par M. Th. Bell semble présenter tous les caractères d'une inflammation habituelle de poussières, notamment à raison du parcours relativement assez faible des flammes à ce titre, nous avons cru intéressant de le rapporter dans les termes mêmes de M. Bell, pour qu'on puisse le rapprocher de celui de Camerton.
« Dans la nuit du 10 octobre 1884, quatre ouvriers étaient occupés à creuser des niches dans un plan incliné au rocher de la couche Busty (*) à 120 mètres de pro-
fondeur et à 50 mètres environ du puits. Au point où le coup de mine fut tiré, la galerie avait
la mine ;
2m,75 sur 2 mètres, soit 5n1,50 de section. Elle formait la voie d'entrée d'air ; l'aérage était de 91"c,50 par seconde avec une vitesse de 1'1°,72 à la seconde. Un coup de mine de 0ni,60 de long faisant avec le front de taille un angle de 60° et incliné vers la sole, avait été
2° Si l'inspecteur n'a pas réclamé l'arrosage prescrit par application de l'article 42 de l'act de 1887 (*), les. galeries doivent être souvent arrosées dans un rayon de 27 mètres autour du coup à tirer, étant entendu qu'on ne doit pas laisser des poussières s'accumuler ni au toit ni à la sole.
percé à 1 mètre au-dessus de la sole. La charge était de 320 grammes de poudre comprimée. Le coup avait été bourré avec des débris de pierres. Après l'allumage, trois des ouvriers se réfugièrent dans une niche du côté opposé de la galerie à 20 mètres au delà du coup, l'autre à 20 mètres en deçà dans une autre
les postes lorsque la majorité du personnel est hors de
niche.
(*) C'est l'article qui permet à l'inspecteur d'imposer à l'exploitant les mesures qu'il croit nécessaires en recourant, s'il le faut, dans ce but, à l'arbitrage.
La galerie était sèche ; il y avait une quantité considérable de poussières sur le sol et sur les parois. Le coup en partant projeta le bourrage (it bleu) Me (*) Couche à charbon flambant. Tome VII, 18115.
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