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NOTE SUR LA QUESTION DES POUSSIÈRES
EN ANGLETERRE.
l'abri à cet égard, et dont les propriétaires puissent être valablement dispensés de prendre les préventions néces-
pros à empêcher le soulèvement des poussières ou à le rendre sans danger. »
saires. Du reste, alors même que la Commission eût admis, avec la minorité des témoins entendus, que les poussières seules ne peuvent pas produire une explo-
Ces diverses remarques sur ces quatre propositions ont amené la Commission à présenter ainsi ses conclu-
sion, elle aurait eu toujours à signaler le danger sérieux résultant de ce que les poussières propagent et étendent une explosion due exclusivement au grisou à l'origine.
grisou même en faible quantité est considérablement
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III.
Une explosion de grisou peut être accrue et indéfiniment propagée par les poussières.
Après avoir rappelé les observations des poussiéristes et des anti-poussiéristes sur cette question, adoptant la théorie connue de sir Frederick Abel et s'appuyant sur les résultats des accidents de Seaham (8 septembre 1880),
sions
10 Le danger d'explosion dans une mine contenant du accru' par la présence des poussières.
2° Une explosion de gaz dans une mine grisouteuse peut être accrue et indéfiniment étendue par les poussières soulevées par l'explosion.
3° Les poussières seules, en l'absence de toute trace
vier 1889) tels que les interprètent les poussiéristes, la
de gaz, peuvent causer une explosion dangereuse si elles sont allumées par un coup de mine ayant fait canon ou par toute autre violente inflammation. Toutefois, ce résultat ne peut se produire que dans des conditions exceptionnelles qui ne peuvent vraisemblablement se rencontrer que dans de rares occasions.
Commission déclare adopter à l'unanimité la proposition sus-rappelée.
gereuses à divers degrés ; mais on ne peut dire avec cer-
IV.
danger.
Risca (15 janvier 1882), Altofts (20 octobre 1886), Elemore (2 décembre 1886), Udston (28 mai 1887), Hyde (18 jan-
Du grisou, en quantité trop faible pour être explosible, le devient lorsqu'il est mêlé aux poussières.
Ce sont les théories de sir Frederick Abel et de M. Galloway que la Commission a cru devoir s'approprier purement et simplement, en y ajoutant cette observation « Comme il y a toujours quelque peu de grisou dans la grande majorité des houillères d'Angleterre , le danger particulier qui ressort de cette proposition doit être tenu
en sérieuse considération. Il est évident que les précau-
tions qui seraient prises contre le tirage des coups de mine ne feraient pas disparaître la cause de danger ; elle ne pourrait être supprimée que par des dispositions pro
4° Les poussières sont inflammables et partant dan-
titude qu'il y ait des poussières ne présentant aucun 50 Il ne paraît y avoir aucune probabilité qu'une explosion dangereuse de poussières seules puisse jamais être produite dans une mine par une lampe à feu nu ou une flamme ordinaire. §
MESURES DE PRÉCAUTION.
Les faits établis, la Commission a passé à l'étude des moyens propres à faire disparaître ou à atténuer les dangers admis.