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SUR L'OXYDATION DU COBALT ET DU NICKEL 631
SUR L'OXYDATION DU COBALT ET DU NICKEL.
dosage volumétrique par la méthode exposée plus haut de l'iodure de potassium.
Lorsque les deux métaux se trouveront réunis, on pourra les déterminer avec sûreté par les opérations
SU R.
L'OXYDATION DU COBALT ET DU NICKEL
suivantes Estimation du poids total des deux métaux. On précipite de la dissolution les deux métaux ensemble par le brome et la potasse, on fait bouillir, on lave avec soin les deux suroxydes, puis on calcine, on réduit .par l'hydrogène et, après un nouveau lavage destiné à enlever les dernières traces, d'alcali, on pèse ensemble les deux métaux : cobalt et nickel.
EN LIQUEUR AMMONIACALE. APPLICATION AU DOSAGE PONDÉRAL DE CES MÉTAUX.
Par M. An. CAR NO T, Inspecteur général des mines. Professeur à l'École nationale supérieure des mines.
Estimation séparée du cobalt el du nickel. On dissout les métaux par l'acide nitrique ou l'eau régale, on étend d'eau et on fait de la dissolution deux parts égales 1° Dans l'une, on dose le cobalt indépendamment du nickel, en précipitant par l'eau oxygénée et la potasse et faisant bouillir, de manière à chasser entièrement l'eau oxygénée; le nickel étant
à l'état de protoxyde et le cobalt à l'état de sesquioxyde ,
on
évalue ce dernier par la méthode de l'iodure de potassium et de l'hyposulfite de soude; 2° Dans l'autre moitié, on sature les acides par la potasse, on ajoute du cyanure de potassium jusqu'à redissolution du précipité, formé d'abord, puis versant du brome et portant à l'ébullition, on détermine la précipitation du nickel seul à l'état de sesquioxyde, tandis que le cobalt reste dissous à l'état de cobalticyanure. Le sesquioxyde de nickel, après un bon lavage, est dosé volu-
métriquement soit par la méthode de l'iodure de potassium, On pourrait aussi le doser soit par celle de l'acide oxalique. pondéralement en calcinant l'oxyde dans un courant d'hydrogène et pesant le nickel métallique.
Des trois opérations indiquées, deux suffisent pour doser le cobalt et le nickel. La troisième a donc seulement pour but de servir de contrôle aux deux premières.
Le problème de la séparation du cobalt et du nickel a été l'objet d'un très grand nombre de recherches. Je me bornerai à rappeler celles fondées sur les différences de propriétés que présentent les sels de ces deux métaux lorsqu'on les a soumis à une oxydation en liqueur ammoniacale.
C'est à M. Fremy que l'on doit la découverte des sels doubles renfermant à la fois du sesquioxyde de cobalt et de l'ammoniaque, sels que j'appellerai, par abréviation, sels ammonio-cobaltiques.
M. Terreil a, le premier, songé à utiliser pour l'analyse le peu de solubilité de certains de ces sels dans une solution acide. Il conseilla de faire bouillir la solution: ammoniacale avec du permanganate de potasse en léger, excès pour peroxyder le cobalt, puis d'acidifier la solution par l'acide chlorhydrique (*). Pendant le refroidissement, il se dépose du chlorure purpuréo-cobaltique petits grains cristallins ; mais une partie notable du co(*) Comptes rendus, 1866; t. LXII, p. 139.