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SUR DES DÉGAGEMENTS DE GAZ INFLAMMABLES
SURVENUS DANS DES MINES MÉTALLIQUES.
immédiat de la veine quartzeuse qui sépare dans cette région les schistes de la zone métallifère. Sur une quarantaine de mètres , le gaz se dégagea du quartz en très grande abondance ; il finit par disparaître peu à peu
bleue mêlée de jaune. Il s'atténua avec le temps pour cesser complètement quand le niveau inférieur vint
(point C de la fig. 1). Il se manifesta de nouveau vers la fin de 1871, lorsqu'on
nord du 24' niveau, c'est-à-dire entre le puits Saint-
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ouvrit le 24° niveau en partant du puits des Députés ; cette fois, il causa le premier accident sérieux qui ait été signalé à Pontpéan, La première cheminée, entre le 24° et le 20° niveau , avait été commencée en remontant à partir du 24°, à 25 mètres .environ au sud du puits des Députés ; elle avait près de 30 mètres de hauteur et était sur le point de percer au niveau supérieur ( point D de la fig. 1). L'ouvrier Cadiou , qui y travaillait, montait, le 5 mars 1872, pour se rendre à son poste, lorsqu'il s'aperçut que la flamme de sa lampe s'allongeait. Il essaya de renouveler l'air, en agitant sa veste, comme les mineurs de Pontpéan avaient l'habitude de le faire en pareille circonstance ; puis il recommença à monter. Au moment où il n'était plus qu'a quelques mètres du
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drainer la veine métallifère par-dessous. En 1877, le gaz se montrait surtout vers l'avancement
Joseph et le puits de la Nouvelle Mine ; il n'était cependant pas localisé exclusivement dans cette région , car deux explosions se produisirent, au cours de cette année, dans les tailles voisines du puits des Députés. La première eut lieu, le 24 avril 1877, à la suite d'une
submersion des travaux. A cette époque, la mine de
Députés (points I+14' de la fig. 1), l'autre à la hauteur des
Pontpéan travaillait dans des conditions fort difficiles au point de vue de l'épuisement: la machine d'exhaura du puits des Députés, à peine suffisante en allure normale, était sujette à des avaries fréquentes, qui amenaient .a chaque fois l'inondation des niveaux inférieurs. L'exécution. rapide du traçage du 27e niveau, au mur du gite 'était à. cette époque une question, vitale pour l'avenir de: la mine ; pour pouvoir poursuivre le travail sans arrêt ; malgré les avaries de machine, on avait établi sur les traverses des niveaux supérieurs des serrements à portes en fonte, queil'on fermait dès qu'un accident se produisait dans le fonctionnement des pompes. L'eau fournie en grande quantité par le filon s'accumulait derrière le serrement ;- celle provenant du schiste encaissant arrivait seule dans les travaux préparatoires du 27° niveau, .exécutés au rocher ; elle ne représentait qu'une, venue insignifiante contre laquelle on pouvait lutter au moyen des bennes d'extraction.
puits Saint-Joseph et de la Nouvelle Mine (points H II de la fig. 1); il paraissait sortir principalement du mur
Vers le milieu d'avril, on avait dû mettre ainsi en place le serrement du 24° niveau ; puis, l'avarie des
du filon.
pompes réparée, on avait épuisé les eaux accumulées. Le 24 avril, vers deux heures du matin, deux ouvriers étaient descendus pour ouvrir le serrement, rétablir l'aé-
sommet de la cheminée, il se produisit une explosion qui le brûla assez sérieusement à la figure et aux mains ; ses brûlures ne l'empêchèrent pas de redescendre sans aide jusqu'au 24° niveau et ne lui causèrent qu'une incapacité de travail assez limitée comme. durée. Le gaz continua à se dégager, pendant plusieurs années, avec une assez grande abondance au sol du 24° niveau,. dans deux régions situées l'une au voisinage d t puits des -
Le dégagement était fort actif au début du traçage ; à cette époque, on pouvait souvent enflammer, au ciel de la galerie au filon, le gaz, qui y brûlait avec une flamme
rage et faire aux boisages du niveau les réparations