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SUR DES DÉGAGEMENTS DE GAZ INFLAMMABLES
SURVENUS DANS DES MINES MÉTALLIQUES.
Dans la région nord de la mine, la veine quartzeuse s'est prolongée directement au milieu des schistes, laissant la diorite se dévier à l'ouest.
puits des Députés) et on commençait le curage de la galerie
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lorsque se produisit, à une dizaine de mètres au sud du
- La grande fracture, connue sous le nom de glaise
pied du bure, une inflammation de gaz qui ne causa aucun accident.
santes; c'est cette considération qui justifie dans une
,mètres au sud du puits Saint-Joseph, à la quatrième tranche des tailles montantes au-dessus du 15' niveau
certaine mesure l'habitude prise à Pontpéan de la prendre pour guide des recherches entreprises en direction sur le
(point B de la fig. 1), au moment où on venait de percer dans un bure des anciens.
filon.
La cause véritable de ces trois accidents est un peuincertaine ; elle peut être attribuée, avec quelque vraisemblance, à la décomposition des anciens boisages, puisque les accidents se sont tous produits au moment de la rentrée dans de vieux travaux. Cependant, il faut remarquer que les eaux qui remplissaient les anciens vides étaient chargées de sulfate de fer et de zinc en telle proportion que les bois ont été retrouvés presque intacts. D'autre part, la continuation des dégagements gazeux à une époque postérieure est de nature à faire supposer que les premiers accidents signalés pourraient bien avoir la même origine que ceux arrivés par la suite. Pendant une période de huit à neuf ans, on n'eut à constater aucune manifestation de gaz inflammable dans la mine de Pontpéan. A. cette époque, les travaux de recherche et d'exploitation se développaient vers le sud, dans la région du puits de la République, où les quartz calcédonieux noirâtres font défaut. Dès que l'on commença à explorer les massifs métallifères, intercalés entre ces quartz et la
bleue, a suivi de préférence les massifs métallifères, moins résistants que le quartz stérile ou que les roches encais-
DÉGAGEMENTS GAZEUX OBSERVÉS A PONTPÉAN.
Il semble qu'aucune inflammation de gaz ne se soit produite à Pontpéan au cours du XVIII' siècle ; à la fin de cette période, les travaux avaient cependant atteint une profondeur de 140 mètres et un développement de près d'un kilomètre en direction. A peine l'exploitation était-elle reprise en 1852, qu'il se produisit une inflammation sans conséquences graves. Un chef mineur anglais fut légèrement brûlé en voulant pénétrer, avec une lampe à feu nu, dans une cheminée partant d'un niveau voisin de la surface et dénoyé tout récemment.
Deux ans après, un accident analogue se produisit, non plus dans la région nord de la mine, comme le précédent, mais à une centaine de mètres au sud du puits des Députés (point À de la fig .1). Dans cette région, les anciens avaient exploité la colonne métallifère en contrebas du 13' niveau (120 mètres de profondeur), au moyen d'une galerie secondaire, située à une dizaine de mètres au-dessous de la voie principale et reliée à celle-ci par de petits bures. On venait d'y pénétrer par le premier de ces bures (le premier dans la direction sud, à partir du
Yers 1860, un accident analogue eut lieu à quelques
glaise bleue, les dégagements gazeux se produisirent dans des conditions qui ne pouvaient plus laisser de doute sur leur origine.
En 1869, on ouvrit le 20' niveau en partant du puits des Députés ; au nord de ce puits, la galerie latérale est tracée dans les schistes du mur, mais au contact