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SOUS LE CHEMIN DE FER DE SCEAUX DANS PARIS. 147
146 CONSOLIDATION DES CARRIÈRES SOUTERRAINES
Absence d'accidents.- Les travaux ont été conduits et surveillés par MM. Fagot, contrôleur principal des mines,
minerons en résumant les procédés généraux de consoli, dation du sous-sol parisien. Il en est deux, dont l'importance varie suivant les cas, et qu'on emploie en général oncurremment. Le premier, au sujet duquel nous sommes entré déjà dans des détails circonstanciés, comprend la recherche et le remplissage des vides et des fontis. Le second consiste à soutenir par des piliers le ciel de
et Virot, piqueur principal du service des carrières, placés sous les ordres de M.. l'ingénieur des mines
façon à empêcher la production d'un affaissement général
En laissant de côté ce dernier travail, les mémoires de dépenses, arrêtés par nous, se sont élevés au total de 490.867 francs (*). Cette somme divisée par le nombre de mètres cubes de maçonneries souterraines donne un
quotient de 64,28.
Humbert. Pour le contrôle de l'exécution des ouvrages il leur a été adjoint, sur notre demande, des surveillants fournis par la Compagnie d'Orléans.
Malgré la difficulté des travaux, en particulier
de
ceux qu'ont nécessités les nombreux fontis rencontrés
dans les carrières, on n'a eu à déplorer aucun acci-
la carrière partout où ce dernier n'est pas perforé, de ou même d'un tassement appréciable du terrain supérieur, afin d'assurer la conservation des constructions.
Le problème est de déterminer la superficie que ces piliers doivent occuper par rapport à l'étendue de l'exploitation. Il comporte une étude particulière. Dans la Notice précédemment mentionnée , publiée
en 1877 à la suite des travaux que nous avons exécutés pour consolider les carrières sous l'emplacement des
dent (1. Cet heureux résultat est dû, en grande partie, à l'expérience consommée des agents dont nous venons de citer les noms et aux bonnes dispositions prises dans les chantiers par les entrepreneurs , notamment en ce qui concerne l'étançonnement du ciel de carrière, partout où il menaçait ruine.
occupent une assez grande étendue, le ciel de carrière supporte intégralement le poids du terrain de recouvrement et celui des édifices construits à la surface. D'où
Notions générales sur les conditions à remplir pow assurer la stabilité des terrains sous-minés. Nous ter-
ou artificiels de la carrière, pour que l'équilibre du sol soit parfaitement assuré, doivent avoir des dimensions
réservoirs des eaux de la 'Vanne, à Montrouge, nous avons posé en principe que, toutes les fois que les fouilles
nous avons déduit cette conséquence : les piliers naturels
suffisantes pour résister à la charge ainsi définie, concur(*) Ce total n'est pas définitif, en raison d'un litige pendant entre l'un des entrepreneurs et la Compagnie d'Orléans. (**) La Compagnie d'Orléans s'est félicitée avec raison, dans une Note sur l'exécution des travaux, publiée par le service de la voie, au moment de l'ouverture de la nouvelle ligne, d'avoir eu seulement douze accidents graves à déplorer sur Ces chantiers de ses entrepreneurs : deux ouvriers ont été tués en tombant dans les fouilles et dix autres ont subi des fractures ou des contusions sérieuses, sans parler de trente-cinq cas de blessures très légères entraînant une interruption de travail de quelques jours au plus.
remment avec les matériaux de remblai, s'il en existe. « Ce serait une pure illusion, écrivions-nous, de croire que ce poids (de l'édifice) n'est transmis en profondeur que partiellement par le terrain supérieur à la carrière, par exemple lorsque ce terrain a une épaisseur de 20 à 30 mètres. Dans tous les cas où l'étendue de la superficie souterraine à consolider est notable par rapport à l'épais-
seur du terrain de recouvrement, le ciel de la carrière,