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DU BASSIN HOUILLER DE VALENCIENNES.
NOTE SUR LA CONSTITUTION DU MIDI
un grand pli que les travaux d'exploitation ont entièrement suivi. C'est un nouvel argument bien fort pour qu'aux fosses voisines de la concession d'Aniche , les veines renversées appartiennent au même faisceau que les veines en plat. On voit au surplus sur la fig. 2, Pl. IV, que les veines Claire et Germaine paraissent bien s'emboîter au couchant dans le grand pli du faisceau de la fosse n° 4 de l'Escarpelle. Au delà de la veine Bleue à peu de distance, on croit qu'on a rencontré le calcaire en concordance de stratification avec le terrain houiller. La bowette ayant alors été interrompue, il n'est pas possible de dire, avec une absolue. certitude, si ce calcaire représentait le bord dt bassin. Mais cela nous paraît probable, étant donnée la rencontre de ce bord à la fosse de Dechy.
En vue d'aller au-devant d'une objection possible. nous devons signaler que les veines renversées nos 2, 3, 4, 5 et 6, de la fosse n° 4 de l'Escarpelle sont, il est vrai, venues buter au levant contre un accident qu'on n'a pa traversé dans cette direction à l'étage de 334 mètres. N, pourrait-on pas y voir la continuation de la prétenduc
surface de charriage des fosses Saint-René, Dechy: Notre-Dame? Nous ne croyons pas qu'on puisse le soutenir : tout porte à penser qu'on est simplement en présence d'un accident local, analogue à beaucoup d'autres du gisement de l'Escarpelle. On a, en effet, traversé cet accident dans la bowette de 334 avant d'atteindre la veine n°13 et la veine Bleue. Comme ces dernières veines, qui ne tiennent d'ailleurs que 23 et 22 p. 100 de matières volatiles. se raccordent manifestement elles-mêmes avec les veines
de la fosse n° 3 (sans toutefois que l'identification soit faite), on ne peut pas mettre en doute qu'elles appartiennent au même faisceau et on ne saurait donc voir dans l'accident en question autre chose qu'une faille ordinaire ayant affecté cette partie du gisement.
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Si maintenant on remonte plus au nord dans le faisceau
des veines de l'Escarpelle, on ne rencontre, dans cette région explorée par de nombreux travaux, aucun grand accident longitudinal susceptible a priori d'être assimilé au cran de retour, avant le mur de la veine 28. La teneur en matières volatiles passe d'environ 20 p. 100 pour la veine 28, à 17 p. 100 pour la suivante, la veine du Nord.
ingénieurs de la 'compagnie de l'Escarpelle appellent aussi cet accident le cran de retour de leur concession. Mais il est manifeste qu'on ne peut plus lui attribuer le
sens que M. Bertrand donne au cran de retour d'Anzin. L'accident en question de l'Escarpelle se continue en effet dans la concession d'Aniche et sa trace est mar-
quée par la zone brouillée qu'a-traversée la bowette nord de la fosse Bernicourt avant d'atteindre la veine Jacques. Il laisse donc au midi tout le gisement des fosses Gayant, Notre-Dame, Dechy, Saint-René, c'est-à-dire toutes les
veines de charbons trois-quarts-gras et de charbons à coke, qui se présentent toutes en plat avec un pendage régulier et appartiennent sans contredit à la cuvette houillère en place.
En résumé, l'allure générale des veines de la région de Douai et les différents faits particuliers que nous venons d'indiquer, nous paraissent démontrer que la zone de brouillages rencontrée par les fosses Saint-René, Dechy et Notre-Dame, ne saurait être assimilée à une
surface de charriage séparant un lambeau de poussée de la cuvette proprement dite. Cette zone de brouillages ne serait pas autre chose qu'un accident ordinaire ayant déterminé un mouvement relatif de descente du toit par rapport au mur, plus accentué d'ailleurs vers l'est, et les veines exploitées au midi de cet accident appartiendraient
réellement à la cuvette houillère proprement dite, qui affecterait bien dans cette région la forme, indiquée par