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NOTE SUR LA CONSTITUTION DU MIDI
DU BASSIN HOUILLER DE VALENCIENNES.
M. Olry, d'un U dont les deux branches plongent vers le sud-ouest. Avant de passer aux travaux des concessions situées
forte inclinaison du calcaire, rencontré par la bowette de Dechy, tendrait à prouver que ce n'est qu'à une grande
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à l'Est de celle d'Aniche, il nous paraît intéressant de présenter encore deux observations se rattachant à la rencontre du calcaire par la bowette du midi de la fosse de Dechy à l'étage de 311 1° Cette constatation, nous l'avons dit, permet de déterminer avec précision un point de la limite de l'affleure-
ment du terrain houiller au tourtia, qui se trouve à 600 mètres au nord du tracé présumé de M. Olry. Or, d'autre part, au midi de la fosse Notre-Dame, à l'étage de
l'extrémité des travaux de la veine Germaine se trouve déjà à 2.400 mètres du puits, ce qui correspond sensiblement à la limite du terrain houiller au tourtia de la carte de M. Olry. Comme ce dernier point est peu distant de celui où le calcaire a été rencontré à Dechy (voir fig. 2, Pl. IV), il en résulte que l'on doit rectifier la limite 341 ,
dans cette région en lui faisant décrire une inflexion pro-
noncée vers le nord. C'est un fait qui mérite d'être rapproché de l'insuccès de la fosse de Roucourt, située plus à l'est et qui a été abandonnée sans avoir rencontré le terrain houiller, bien qu'on ait attribué au houiller (non sans contestation possible) une carotte retirée d'un sondage effectué un peu au
sud. Les terrains rencontrés à Roucourt étaient, il est vrai, tout autres et consistaient en un conglomérat, postérieur à l'époque houillère, dont le contour au nord a été
bien déterminé par les bowettes du midi des fosses de Dechy et Saint-René, qui l'ont recoupé au delà d'une )der-
nière veine dite veine du Bout, à 30,,p. 100 de matières volatiles (voir fig. '2, Pl. IV). Mais la rectification de la limite du calcaire que nous venons d'indiquer diminue sensiblement les chances de retrouver le terrain houiller en profondeur à la fosse de Roucourt au-dessous du conglomérat.
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2° A supposer l'hypothèse de M. Bertrand exacte, la
profondeur qu'on pourrait retrouver le prolongement du bassin sous les terrains anciens, quand bien même la nappe de recouvrement se relèverait un peu à une certaine distance. Il n'est pas indifférent non plus de rappeler l'insuccès de presque toutes les exploitations entreprises au midi du bassin de Mons, par suite de l'irrégularité du gisement causée par les nombreux plissements des veines. Aussi, nous paraît-il utile d'insister accessoirement sur le caractère aléatoire qui résulterait, au point de vue industriel, de cette double considération, pour les travaux de recherches qu'on pourrait tenter au sud de la lisière du bassin actuellement connu, sur la foi de l'hypothèse en question.
Travaux de la fosse Saint-Mark de la Compagnie d Anzin.- La fosse Saint-Mark, dont nous avons indiqué l'emplacement sur la fig. 1, Pl. III, est située dans l'intervalle compris entre l'affleurement au tourtia du cran de retour et de la faille d'Abscon, à 3 kilomètres environ de la limite de concession d'Aniche. Les travaux de cette fosse, dont la bowette du niveau de 400 mètres vient précisément de traverser ces deux accidents, fournissent des renseignements intéressants sur le rôle qu'il convient de leur attribuer. La fig. 4, PI. IV représente la coupe des terrains reconnus. Le cran de retour CC se présente comme une faille nette avec un remplissage de quelques centimètres. Il se continue à 400 mètres avec la même inclinaison qu'aux étages supérieurs , de 40° environ, Au toit, on trouve immédiatement et sur toute la hauteur, des terrains réguliers, qui présentent une complète analogie d'allure avec ceux du mur et qui contiennent une série de veines et de Tome VIII, 1895.
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