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262 SUR LES TERRAINS A PHOSPHATE DE CHAUX Ph3 3° niveau, couche grumeleuse 3. Sables et grès friables. Ph4 4° niveau, couche mince 4. Calcaires marneux et gréseux
D. Grès et calcaires en gros bancs , calcaires jaunes sableux, calcaires marneux et gréseux
0,30 7m,00 à 8.',00 0m,13
10"00 ii13.,00 COm,00 à80.,00
On peut remarquer, én comparant avec la coupe précédente 1° Que les couches phosphatées deviennent ici d'une certaine importance dans l'assise infra-siliceuse, mais ces lits sont glauconieux et assez pauvres en phosphates de chaux ; la roche est plus dure que dans les couches supérieures. 2° Au-dessus des silex, il n'existe plus qu'un niveau important Ph' sableux, avec nombreuses dents de squales, petits gastropodes, qui se trouve dans le prolongement Observations sur cette coupe.
du niveau inférieur de la coupe précédente. Les trois niveaux qui surmontent ont une faible importance', et tendent à s'atténuer et à disparaître, à mesure qu'on s'éloigne vers l'ouest. 3° On peut remarquer encore que l'assise marno-calcaire, qui renferme ces lits de phosphates est réduite ici à moins de 30 mètres, et qu'elle diminue de plus en plus
vers l'ouest, ce qui correspond à une réduction des couches phosphatées. Nous avons observé, sur ce versant, la continuité de cette couche importante Ph', qui diminue de plus en plus, et ne montre, à l'extrémité ouest de ce chaînon, qu'une épaisseur de 011,40. Dans cette partie, j'ai rencontré, dans la couche immé-
diatement inférieure aux silex, des nodules volumineux cordiformes, dont la surface est impressionnée de petites stries ondulées régulières , et disposées sensiblement de la même manière sur chaque échantillon. Ces nodules sont formés de débris de phosphates dans une gangue siliceuse ; quelques -uns renferment des fragments de
DE LA RÉGION DE DOGHARI ( ALGER).
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dents, et même une dent de squale intacte. Nous avons
pensé, d'après l'opinion de M. Pomel, que ces concrétions pouvaient provenir d'un dépôt pierreux des organes digestifs de squales, dont les villosités de la membrane interne auraient laissé leur empreinte à la surface. Résumé sur le Drâ-el-Abiod.
Ce chaînon, d'une longueur d'environ 4 kilomètres, renferme, dans l'assise supérieure aux silex, plusieurs couches de phosphates de chaux,
dont l'épaisseur moyenne petit être évaluée au total à 2 mètres au minimum, et dont les affleurements Ée poursuivent d'une manière parfaitement régulière, à flanc de coteau à une hauteur de 40 à 50 mètres au-dessus de la plaine d'alluvions qui s'étend au pied du chaînon. Extension à l'ouest. Ce chaînon disparaît sous les atterrissements de la vallée de l'Oued Oum-Djelil, mais dans le prolongement à l'ouest, on distingue une ligne de collines basses, que leur aspect blanchâtre permet de rattacher au suessonien inférieur. Il est probable que ces collines ne renferment que des traces faibles de couches phosphatées, de même nature que celles que j'ai observées clans l'ouest de Boghari et que j'examinerai plus loin. Collines entre la rive droite du Chélif et la route. Le chaînon de Drâ-el-Abiod est entamé à l'est par la coupure du Chélif, qui correspond sensiblement à l'axe synclinal. Sur la rive droite, au voisinage de la route, entre le 6e et le 71 kilomètre, à partir de Boghari, les affleurements des couches se présentent dans des conditions très favorables. On peut suivre sur le flanc de ces mamelons la couche à silex, remarquablement continue, et les assises supérieures, qui présentent quelques modifications dans leur composition par rapport à celles du Drâ-el-Abiod. En face du 61 kilomètre, à l'ouest de la route, on peut
relever la coupe suivante (Pl. VIII, A. Argiles brunes à gypse et argiles grises a. Argiles brunes gypseuses.
fig.
3)