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DE LA RÉGION DE BOGHARI ( ALGER ).
264 SUR LES TERRAINS A PHOSPHATE DE CHAUX
En se dirigeant vers l'ouest, cette couche diminue
b. Argiles grises.
e. Sables et grès; traces de glauconie. Couche de silex en rognons dans des marnes blanches b. Argiles grises.
2°;50 k 4,00
Calcaires marneux et marnes blanches Sables glauconieux et phosphatés à dents de squales et Ostrea cf vestes! avis
Phi Traces de phosphates. Calcaires marneux et marnes blanches Ph2 Couche de phosphate, épaisseur n Niveau du Nautilus Forbes, Calcaires et marnes
0.,25 30m,00 1rn,00 à
25.,00 à30.,00
1). Grès calcaires et grès sableux.
Je n'ai pas vu de traces de phosphates en dessous des silex; la première couche, qui surmonte presque immédiatement le banc de silex, est très glauconieuse, faiblement phosphatée. Dans toute cette succession, que j'ai recoupée en plusieurs points, il ne me paraît exister qu'une seule couche de phosphates, qui est très importante et constante, et dont l'épaisseur moyenne est au moins de 1 mètre. Cette couche sableuse, formée de grumeaux de phosphate
de chaux, est remplie à la partie supérieure de petits gastrop odes et bivalves ; elle est identique par son aspect et sa composition à la couche principale du flanc sud du
Drà-el-Abiod (fig. 1 et 2, Pl. VIII). Elle est remarquablement continue , et l'étendue des affleurements est augmentée par les nombreux ravinements qui découpent une série de mamelons, sur les flancs desquels on peut
suivre la couche. La teneur en phosphate de chaux, d'après les analyses de M. Simon, est en moyenne de 30 à 35 p. 100. Cette couche se développe sur tout le flanc nord des collines qui bordent la rive droite du.Chélif. Sa position
à flanc de coteau, au voisinage immédiat de la route, la rend particulièrement propice à un essai d'exploitation.
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d'épaisseur ; mais on voit paraître, en dessous du banc à silex, un lit glauconieux à gros nodules phosphatés, coprolithes, qui atteint 0'1,25 à 0',30 d'épaisseur, et qui est remarquable par l'abondance de ces gros nodules cordiformes, à surface impressionnée, dont il a été question plus haut. A un niveau inférieur se rencontrent encore des lits glauconieux et phosphatés, sans importance.. Résumé sur cette région. - D'après l'étude des affleu-
rements que j'ai suivis sur toute la bordure, et dont j'ai exposé ci-dessus les points les plus caractéristiques, il me paraît indiscutable que les couches à 'phosphates de chaux s'étendent sur toute la superficie de cette zone de collines que j'ai évaluée approximativement à 6 ou 7 kilo-
mètres carrés. La ligne d'affleurement se présente sur plus de 8 kilomètres.
Les couches de phosphates sont loin d'être régulières et continues ; ainsi qu'il résulte de la nature de ces dé-
elles peuvent s'atténuer, disparaître, en même temps que d'autres, à peine indiquées dans les affleurepôts ,
ments, peuvent prendre plus d'importance en profondeur. Dans toutes les coupés, sauf à l'extrémité ouest, l'épaisseur totale des couches phosphatées peut atteindre 2 mètres; cette épaisseur est dépassée dans la partie du chaî-
non sud qui s'étend à l'ouest du Chélif. Le plissement synclinal est régulier, en sorte qu'il n'y a pas à craindre que des failles importantes viennent compliquer les difficultés des recherches ; les couches se continuent certainement d'une bordure à l'autre, comme l'indique la fig. 2. En admettant cette évaluation moyenne de 2 mètres, cette bande suessonienne renfermerait 6.000. 000m2>< 2, ou 7.000.0001" 2, soit 12 ou 14 millions de mètres cubes de phosphates ou sables phosphatés, dont nous
pouvons évaluer, d'après les nombreuses analyses, la