Annales des Mines (1895, série 9, volume 8) [Image 266]

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MÉTHODES D'ANALYSE DES FONTES,

DES FERS ET DES ACIERS.

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On chauffe le résidu avec une solution de potasse pour

un gros fil de platine enroulé en spirale dans un plan

dissoudre la silice, la leucone, etc. Il ne reste alors que l'oxyde de fer, la scorie inattaquée et le composé bru muré et hydraté de carbone, qui est, en général, facile à brûler, grâce à sa grande division. La combustion s'ob-

horizontal. Le courant est fourni par deux ou trois

tient à une température qui ne modifie pas l'état de l'oxyde de fer. On pèse après cette calcination modérée ; on enlève l'oxyde magnétique de fer au moyen d'un aimant, et l'on pèse de nouveau. Ces deux pesées font connaître, avec une approximation suffisante, en général, la proportion de l'oxyde de fer et la proportion de scorie sur 20 grammes d'acier.

éléments de Bunsen ou par une pile thermo -électrique' de Clamond chauffée modérément et capable de dégager jusqu'à 20 centimètres cubes de gaz tonnant par minute. On prépare la solution en attaquant 0,1,20 ou 0,',50 des copeaux métalliques par l'acide chlorhydrique et séparant

la silice, comme d'ordinaire, par évaporation lente, au bain de sable ou au bain-marie, dessiccation à 100°, reprise par l'acide et filtration. Le liquide reçu dans la capsule de platine est concentré au bain-marie, puis évaporé avec de l'acide sulfurique pur, de manière à chasser l'acide chlorhydrique. On ajoute alors un peu

d'eau et de l'ammoniaque, qui contribue à rendre la DOSAGE DU FER.

Lorsqu'on fait l'analyse complète d'une fonte, d'un acier ou d'un fer, il est fort utile de doser le fer, non par différence, mais par une opération spéciale, qui fournit ainsi un moyen de contrôle précieux de l'ensemble des dosages effectués sur les différents éléments. Le dosage

du fer peut être fait, soit pondéralement par l'électrolyse, soit par les procédés volumétriques.

liqueur assez conductrice. On verse dans la capsule de 1 à 2 centimètres cubes d'une solution concentrée d'oxalate de potasse (à33 p . 100),

c'est-àAire moins qu'il n'en faudrait pour former un oxalate double ferroso-potassique avec les 0gr,20 ou Ogr,50 de fer mis en expérience. On étend à 25 centimètres cubes,

on chauffe et on ajoute 3 à 4 grammes d'oxalate d'ammoniaque, qui doivent se dissoudre à chaud, sans produire de précipité. On ajoute encore de l'eau, jusqu'à avoir 150 à 200 cen-

timètres cubes de liquide, et on soumet à l'électrolyse I.

Par l'électrolyse.

avec l'aide de la chaleur, en employant un courant capable de dégager 10 à 12 Centimètres cubes de gaz tonnant ; vers

La méthode donnée par Alex. Classen fournit de fort bons résultats.

la fin, on renforce l'intensité du courant jusqu'à 15 ou

On prend pour électrode négative une capsule de platine d'environ 011,09 de diamètre, portée par trois

Le sel ferrique qui existait au début est réduit en sel ferreux et la solution d'abord verte passe au rouge ; puis

petites pointes de platine disposées sur un anneau conducteur, tandis que l'électrode positive est constituée par un disque de platine d'environ 4d111,5 de diamètre, au milieu duquel est fixée une tige de platine, ou par

le fer se *dépose sur le platine en formant une couche

20 centimètres cubes de gaz par minute.

brillante, d'un gris d'acier, qui adhère fortement à la capsule. A la fin, le liquide devient incolore.

Après avoir continué quelque temps le courant, on