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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
mers (*) aient paru en langue étrangère sur le Transvaal, il reste, croyons-nous, quelque chose à y ajouter; surtout en ce qui concerne la géologie des gisements ; et, quant à la description des mines et des, procédés de traitement, le développement industriel est, en- ces pays neufs, tellement rapide, que quelques mois à peine écoulés renouvellent le sujet ; d'ailleurs, en français, les publications scientifiques ou techniques sur le Transvaal continuent à faire
lui-même un tout complet, au lieu de les éparpiller dans toutes les directions. Les champs d'or du Witwatersrand, de Heidelberg et
défaut (**).
Comme l'indique le titre de cet article, notre intention est de nous restreindre absolument aux champs aurifères du Witwatersrand, de Heidelberg et de Klerksdorp, en laissant de côté ceux de de Kaap (Barberton), Komati, Lydenburg, Murchison Range, Zoutpansberg, etc., également situés au Transvaal et, à plus forte raison, ceux du Zoulouland, du Mashonaland ou du Bechuanaland, récemment trouvés dans les régions voisines. Nous désirons, en
effet, ne parler que de ce que nous avons vu par nousmême, et, notre ,éjour en Afrique Australe n'ayant pu avoir qu'une durée restreinte, nous avons préféré limiter nos efforts sur un sujet bien déterminé, et formant par
de Klerksdorp, que nous allons décrire, présentent ce caractère spécial qu'ils sont constitués, non de filons de quartz aurifère analogues à ceux de Californie et d'Australie, comme à Lydenburg, à Barberton, ou au Mashonaland, mais de poudingues, ou conglomérats aurifères. (banket), présentant, tout au moins en ce qui concerne l'exploitation, un caractère nettement sédimentaire. Ils font, d'ailleurs, tous trois partie d'une seule et même -formation géologique que nous aurions pu appeler d'un mot, si nous n'avions craint d'être mal compris, le synclinal
du Witwatersrand, et cette formation, dont on peut hypothétiquement supposer le développement plus ou moins grand, n'a été jusqu'à présent constatée que dans. lestrois champs aurifères en question, de telle sorte que, en nous bornant à les étudier, nous aurons pourtant traité le sujet, au moins pour le moment, dans toute son étendue. Dans ce travail, nous nous attacherons à suivre un ordre logique, c'est-à-dire que nous commencerons par décrire
les gisements d'or, tels que la nature nous les livre, en -examinant leur géologie ; après quoi, nous dirons quelques (') HAMILTON SMITH, The Witwatersrand goldfields. Times, 17 janv. 1893-;
SCRMEISSER, Ober Vorkommen und Gewinnung der nutzbaren Mineralien in der Sudafrileanischen Republitc. Berlin, 1894; GOLDMANN, South afri-
van lnining and finance (une seconde édition en trois volumes de cet
important ouvrage parait au moment où nous écrivons) ;
HATcii et
CHALMERS, The gold Mines of the Rand, 1895 (cet ouvrage nous parvient
également pendant l'impression de ce mémoire). On peut encore consulter les revues anglaises : South african mining journal; South Africa ; South african financial record. Nous avons cherché à donner, autant que possible, des figures différentes de celles qui ont paru dans ces ouvrages, de manière à en former sur ce point le complément. (.) Nous citerons seulement : BEL, Les Mines d'or du Transvaal, Economiste français, 15 oct. 1892. PERRIERDE LA BATHIE, Traitement des
résidus des moulins à or par le cyanure de potassium au Witwatersrand, GARNIER, Théorie de la formation aurifère du Génie civil, février 1895. Witwatersrand (Nature, 11 octobre 1894).
mots sommaires sur les progrès les plus récemment accomplis -dans les procédés d'extraction et d'élaboration.
Sur ces diverses questions, nous nous proposons de donner à peu près exclusivement nos observations personnelles en ce qu'elles peuvent avoir de nouveau, laissant
de côté, vu les dimensions forcément restreintes de ce mémoire, ce qui s'est trouvé déjà dit dans d'autres ouvrages ("). () Nous aurons l'occasion très prochainement d'envisager le même -sujet, d'une façon plus générale, sous une forme moins technique et avec les détails de toute nature qu'il comporte, dans un volume en cours d'impression chez Baudry et