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DU TRANSVAAL
LES MINES D'OR
Schistes argileux, roches ferrugineuses et quartzites de Hospital-Hill
I 000 à2.000.
Discordance.
Granite et gneiss.
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Ardoises argileuses, sans fossiles, assimilées aiix couches ferrugineuses d'Hospital-Hill. Occasionnellement : couches de Malmesburg Discordance. reposant sur les couches du Namaqualand et pouvant représenter le cambrien et l'archéen. Granite.
Comme notion d'âge sur ces terrains, nous verrons que le Karoo, près de Johannesburg, contient des fossiles permo-
triasiques ; d'autre part, certains calcaires dolomitiques à -Vereeniging sont du carbonifère inférieur ; pour préciser. davantage, on se fonde uniquement sur une assimilation un peu lointaine avec les terrains anciens des environs du
Cap qui, d'après les géologues sud-africains, seraient_ l'équivalent géologique de ceux du Transvaal. Au Cap, la Montagne de la Table, qui donne au panorama de la ville vue du large une allure sfpittoresque, est formée, comme on peut s'en assurer aisément par une courte excursion, d'un soubassement de granite normal, formant de pre-
mières pentes arrondies, au-dessus desquelles des strates horizontales de terrains anciens, d'abord un lit peu épais de schistes, puis des grès avec quelques conglomérats constituant le Plateau, la Table, sont coupés latéralement par des .falaises abruptes. Ce sont ces grès, eux-mêmes sans fossiles, mais surmontés ailleurs par des schistes de Bokkeweld à fossiles du dévonien supérieur, que l'on assi-
mile aux couches aurifères du Witwatersrand. La coupe, dans le sud de la colonie du Cap, est la suivante Couches de Zwarteberg, assimilées à celles des Gatsrand et du Carbonifère moyen. Magaliesberg. Dolomies du Plateau d'Han-ami, du Damaraland, Discordance.
de Kaap Range, de Griqualand West assimilées à celles du
CarBlack-Reef et du Zoutpansberg (au nord du Transvaal) bonifère inférieur. Schistes micacés de Bokkeveld avec fossiles du Discordance. dévonien supérieur (manquant au Transvaal). ; grès (avec quelques conglomérats) de Table-Mduntain, assimilés à ceux du Witwatersrand, du Zoulouland, etc. ,
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Dans l'est de l'Afrique australe, du côté du Swaziland et dans les districts aurifères de de Kaap ou de Lydenburg,
il s'intercale, au-dessous des couches d'Hospital-Hill et des grès du Witwatersrand ou de Table-Mountain, une importante formation de schistes argileux, talqueux ou chloriteux, contenant très souvent des veines d'or à peu près interstratifiées, qui a été décrite par Schenck sous le nom de couches de Swasi ou de Lydenburg. Les couches du Karoo présentent, 2° Dépôts du Karoo. sur toute l'Afrique du Sud, une formation continentale des plus remarquables, dont le dépôt s'est poursuivi à travers de longues périodes géologiques sans qu'aucun mouvement important du sol semble être >venu l'interrompre et qui, depuis lors, ne paraît pas non plus avoir été déplacée ni.
plissée, mais seulement tranchée par des failles le long des grands affaissements d'âge crétacé qui ont amené l'arrivée de l'Océan Indien.
Ces terrains, que M. Suess a assimilés à des dépôts analogues des Indes, en supposant que ces deux pays devaient être alors reliés, à travers Madagascar, par un vaste plateau, la Lemuria, ont certainement recouvert toute la région du Witwatersrand qui nous occupe et n'y ont disparu que par suite des érosions postérieures ; car on en retrouve de nombreux lambeaux épars, laissés là
comme témoins, notamment au Sud et à l'Est, oit ils couvrent de grandes étendues ; et, sur les parties mêmes où ils ont disparu, il reste souvent de très épaisses couches
de limon, résultat de leur destruction, qui masquent les affleurements des conglomérats aurifères. L'érosion consi-