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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
dérable, dont nous avons là une preuve indirecte, a Même dû, pour le dire en passant, enlever à la partie supérieure des couches d'or. un volume considérable (le minerai, et l'on est étonné qu'il n'en soit pas résulté, comme alluvions aurifères, autre chose que les très maigres dépôts lavés au début de la découverte du pays et aujourd'hui abandoimés. Les lambeaux de Kareo, que nous rencontrons autour de Johannesburg, paraissent app,artenin uniquement à la partie
aucun résultat. Les plantes recueillies en ce point comprennent, d'après M. Zeiller, qui a bien voulu les e.xa-
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miner : Glossopteris Browniana Brongt, Gloss. communis
Feistm., Gloss. angastifolia Brongt, Vertebraria indiea Royle,Ph,yllotheca sp.,.etNceggerathiopsis.HislopiFeis.tm.
La présence de ces divers Glossopteris - conduit à rapporter ce gisement à l'étage de Beaufort, la flore .de -l'étage de Stormberg ne comprenant plus, à ce qu'il semble, de Glossopteris. L'âge en serait donc probablement le permien supérieur ou le trias (étage moyen des Lo-wer
.élevée, de cet étage, les couches .inférieures dites de Dwycka et de Koonap faisant à peu près défaut (*). Étant donné qu'il s'y .rencontre fréquemment 'de la houille
Gondwanas de l'Inde), tandis que l'étage de Stormberg
- appartient atirhétien ou, du moins, au trias supérieur
- d'oit
résulterait, en fin de compte, cette conclusion qu'une partie au moins des houilles du Transvaal, celles d'Olifant-River et de Holfontein Colliery, en relation direCte avec les bancs à Glossopteris précédents, se rattacherait elle.-même, non à l'étage de Stormberg, mais à celui, plus ancien., de Beaufort.
-exploitable, on les a même classés, en général, dans l'étage tout à fait supérieur, dit de 'Stormberg, considéré dans la majeure partie de l'Afrique du Sud comme contenant les couches houillères à sa base, et rattaché au
,
rhétien. Les fossiles y sont extrêmement rares. Néanmoins
M. Schmeisser a trotivé à Holfontein Colliery, dans le Wilje-Rivier-Gebiet (district de Middelburg), c'est-à-dire déjà loin au Nord, quelques restes de Glossopteris et de Schizoneura; il a également signalé un échantillon de Glossopteris recueilli par le Dr -Simon dans le même .district, à Olifant-River. Sur une indication qui nous avait été domiée par M. Brisse, Ingénieur des Mines, nous-même avons pu retrouver un gisement de plantes situé seulement à 3 kilomètres au sud de Johannesburg, à Francis, près d'un grand réservoir établi au sud de la Ferreira (**). Ce- gisement se compose d'un lambeau très restreint de schistes ,et grès avec mince veinule de houille, sur lequel on 'avait fait atitrefois un- travail de- recherches qui nia-- donné (*) M. Schmeisser parle pourtant (p. 66) d'une roche recueillie sur ferme de Modderfontein à 12 kilomètres est de Bocksburg, qu'il assimile aux conglomérats de Dwycka. 1:1
(*.) C'est probablement le gisement de Rosettenville signalé par
M. Goldmann (p. 24) comme renfermant des Glossopteris, Cyclopteri, et autres plantes triasiques.
Enfin M. Goldmann signale encore, à -Vereeniging, à kilomètres sud de Johannesburg, des couches de houille discordantes sur la dolomie qui contiendraient, avec des plantes triasiques, deux fossiles carbonifères, Lepicto-dendron et Favularia (*). Les Couches du Karoo, qui apparaissent dans le Trans.50
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vaal, Natal et la colonie du Cap, contiennent, en bien des points, d'importants et puissants dépôts de houille, sur lesquels se sont développées de nombreuses exploitabons, parmi lesquelles nous. citerons du Nord au Sud 1° Dans le Transvaal, celles -de Vereeniging, à MM. Lewis t Marks, Douglas Holfontein, Olifant-River
près de la Wilje-River (affluent du Rhenoster, qui luimême se jette dans 'l'Olifant-River) au sud de Middelburg et non loin de la ligne de Pretoria -à Lourenço (*) South African mining ami finance, t. I, p. xxxv.