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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
puits ouest u° 7, est un véritable banc de conglomérats,
M. Barrois, en Bretagne, au milieu du granite. Par
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d'une épaisseur très variable entre 0'1,15 et 0'n,30, exceptionnellement un mètre. Souvent il présente à sa base, sur 0m,03 ou 0'11,04 d'épaisseur, un véritable lit de pyrite à éléments de 2 à 3 millimètres de diamètre, très nette-ment roulés et se montrant même à l'ceil nu sous forme de galets (*)., caractère que nous ne retrouverons ailleurs. dans le Rand qu'au Blackreef, et les deux fois -avec les 'Mêmes particularités de très fortes teneurs irrégulièrement réparties, qui doivent présenter quelque corrélation avec cet indice d'Une sédimentation moins complète. Ce North reef, qui n'a joué jusqu'ici, à Rietfontein,
'qu'un rôle très restreint dans l'extraction, présente un
rapprochement curieux avec des masses de diabase situées -des deux .côtés, Mais surfent au nord, masses de diabase, qui, plus à l'ouest, se raccordent sans doute avec celles
de la ferme de Doornfontein. A environ 15 mètres au sud de ce North reef se trouve le reef principal de Rietfontein, comprenant deux veines désignées sous les noms de Middle reef et de Middle reef
leader (1. Les exploitations, qui portent sur 1 mètre a. -1m,30 de haut pour la facilité du travail, abattent une masse de quartzite très blanc, au .milieu de laquelle se trouvent deux minces traînées de galets, ou simplement. deux veines pyriteuses d'autant plus difficiles à suivre dans la demi-obscurité de la mine que ces galets sont
blancs comme la masse encaissante : c'est avec ces galets que la pyrite aurifère, à formes souvent cristallines, est en relation et sur leur périphérie- qu'elle apparaît. L'aspect,. très spécial et très curieux, de ce minerai, rappelle beaucoup celui de certains bancs de quartzites transformés par métamorphisme en quartz, tels que ceux suivis 'par (.) Échantillons 1478, 1 et 2. (s*) Ech 1478, 3 à 0.
endroits seulement, les veines de conglomérats, à petits galets d'environ 1/2 centimètre, atteignent 4 à 5 centimètres d'épaisseur : ce qui a permis de reconnaître ce reef à l'affleurement ; quand on approche d'un dyke, la teinte semble devenir plus sombre. Le long de ce reef, fréquemment, des phénomènes de laminage se manifestent par la présence de délits queux et schisteux, abondants surtout air mur du minerai, sur lesquels parfois s'est déposé, au contact de celui-ci, un peu d'or visible. Souvent aussi l'on observe, au mur du reef, une veine de quartz blanc comprise entre deux joints schisteux, qui aide à suivre le reef, mais qui ne lui est pas toujours parallèle et passe parfois à son toit. Ce sont des phénomènes que nous rencontrerons assez souvent dans le Rand, où de semblables délits argileux avec sécrétion quartzeuse sont notamment très fréquents au mur du Main-Reef Leader. 'Enfin, au Sud, il existe une grosse masse de conglo-
mérats de 15 à 20 mètres d'épaisseur, intéressante à noter parce que, seule visible en réalité à la surface, elle y jalonne, en quelque sorte, le reef mince situé- à son toit. Ce conglomérat, formé de petits galets et tenant au plus 3 à 4 grammes d'or, est le Stable reef ; il ;est
adossé au sud à d'épais bancs de quartzite, qui forment une crête continue de Rietfontein à GeldenhuiS Estate. La mine de Rietfontein est divisée en deux quartiers bien distincts, entre lesquels se trouve toute une zone inexplorée. Dans la mine ancienne, à l'Est, la couche part d'environ 50° à l'affleurement pour s'aplatir bientôt à 200 aux sixième et septième niveaux. Dans la mine Ouest, au troisième niveau, la pente est encore de 50°, mais s'aplatit également en profondeur. Toute cette région est une des plus disloquées du Rand : ce qui crée quelques difficultés avec une couche mince,