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..filoniens,
LES MINES D'OR
bien qu'elles résultent probablement -d'Une
simple sécrétion. La teneur est faible, probablement 'envi-
ron 14 grammes par tonne métrique d'après les chiffres communiqués par la société ;- mais les résultats de l'exploi-
tation sont encore trop incomplets pour permettre de rien -préciser à cet égard. A l'Est, les couches de la Buffelsdoorn sont limitées brits-
.quement par un dyke de roche éruptive qui les rejette au Nord. Vers l'Ouest, elles peuvent se suivre très loin, vers Buffelsdoorn A, Buffelsdoorn Consolidated, etc... En profondeur, elles ont été coupées, entre le cinquième et le sixième niveau, par ',un dyke longitudinal analogue à ceux
-du Crown reef, East Rand, etc., dyke très épais que les 'travaux viennent à peine de traverser. En deux points,. au cinquième niveau ouest et est, nous avons constaté un -élargissement notable (sans doute accidentel) du reef là. où il arrive an contact de ce dyke longitudinal. -
Pour terminer notre étude sur les couches aurifères, il ne nous reste plus maintenant qu'à parler brièvement des reefs secondaires, situés au Sud, c'est-à-dire au toit de la série du Main-Reef.
Quand on traverse le Main-Reef pour se diriger vers le Stid, on rencontre, au milieu des quartzites quiforment la masse du terrain, de très nombreux bancs de conglomérat qui, bien souvent, contiennent des traces plus ou moins fortes d'or : ce qui ne veut nullement dire que cet or y soit exploitable. Parmi ces reefs du Sud, nous avons déjà mentionné, chemin faisant,. le Bird reef et le Kimberley'reef ou Bat-tery reef, et dit un mot des travaux faits sur ce dernier -à Rip, Battery Extension, Marie-Louise (au Sud de VogelstruiS), ainsi que du rôle qu'il joue. dans les travaux deProspection de Modderfontein Extension ou de Kippfontein.
Dans l'ouest, on retrouve ce Battery reef au. Sud des
DU TRANSVAAL
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West Rand, sur la Violet; il se coude là vers le Sud, accompagné au toit par un reef nommé le 'Burgers reef et traverse la ferme de Rietvlei.du Nord au Sud, parallèlement au Reef de Randfontein. Directement au Sud de Johannesburg, on rencontre,:
également à 5 kilomètres de la ville, sur la crête de Rosettenstein,- au dessus de la pente du champ de course,
une énorme masse de conglomérats qui n'a donné lieu qu'a, quelques travaux sans importance et ne contient que des traces d'or, mais est remarquable par la grande abon-
dance et l'énorme volume des galets de quartzite blanc qu'elle contient.
Un peu plus loin vers le Sud, on trouve d'autres bancs: de conglomérats également très épais et très nombreuX,.: sur lesquels ont porté jadis les recherches de la mine de Paai (*), et, presque immédiatement après, on entre dans la grande masse de diabases amygdaloïdes qui s'étend,
de l'Ouest à' l'Est, sur 30 kilom. de long et 1 kilom. de large, de la ferme de Doornkop à Olifantvlei, Rietvlei, etc.
C'est au sud de cés masses éruptives, et, en bien des: points,' au contact des calcaires dolomitiques, que se trouve,
un très curieux reef, souvent très riche, mais aussi fort irrégulier, que l'on nomme le Black reef, reef exploité à l'Orion (ferine de Roodekop) et dans les exploitations voisines, Minerva, etc., et qui paraît bien être le même que celui retrouvé, plus à l'Ouest, à Steyn Estate et Madeline (où les résultats ont été jusqu'ici, croyons-nous, peu. encourageants); puis à Midas et, peut-être même,!jusqu'au delà de Buffelsdoorn (**). (*) C'est l'Elsburg reef (ainsi nommé du village d'Elsburg), que l'on
a exploité jadis à l'Aurum Company. En allant à l'Orion, on rencontre aussi un gros reef de 4 à 5 mètres, l'Eagles reef, à forts galets, qui n'est pas exploitable. (*.) L'assimilation du reef d'Eastleigh au sud de Butfelsdoorn avec le
Black.reef est faite à une si grande distance qu'on doit la considérer comme très hypothétique.