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LES MINES - D'OR
DU 'TRANSVAAL
par un simple essai au pan, qui isole aussitôt, même quand il S'agit d'un minerai de profondeur, une traînée
Nons ne croyons pas qu'il soit nécessaire d'appuyer de beaucoup 'de preuves un fait aussi généralement admis
jaune d'or natif accompagnant une traînée de pyrite qui en lamelles très minces d'épaisseur submicroscopique,
que la relation de l'or, avec la pyrite : l'une des meilleures, c'est que les concentrés', oà se rassemble_ tout l'or ayant,échappé à l'amalgamation, sont exclusivement composés
'transparentes -en jaune brun violacé ; quand ces lamelles
(le .pyrite ; on peut, d'ailleurs, constater directement au
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est également aurifère. Au microscope, l'or libre se montre
atteignent l'épaisseur normale des plaques, soit 100 de millimètre, l'or devient opaque, mais se différencie de la pyrite par son éclat plus jaune. Libre ou combiné, l'or est en relation incontestable avec la pyrite de fer : ce qui est, d'ailleurs, d'accord avec
les observations faites dans la plupart des mines du monde entier. Au début des exploitations -du Transvaal,. on avait pu en douter ; par un phénomène bien -connu,-
microscope la présence de cristaux d'or, reconnaissables leur teinte plus jaune, _englobés dans de la pyrite. Mais il faut bien remarquer que, réciproquement, toute pyrite du. Transvaal ne .contient pas nécessairement de l'or ; sorte que la présence de pyrite abondante dans mi minerai et la teinte sombre qui en résulte pour celui-ci, tout en étant de bons indices pour la richesse en or, ne permettent pourtant, en aucune façon, de l'apprécier d'une manière même approximative.
-chargées d'oxygène de l'air, et sa pyrite s'était dissoute, laissant à sa place des vides plus ou moins réguliers dans lesquels l'or seul était resté à l'état libre et directement amalgamable, soit simplement sous la forme qu'il avait: ,d'abord dans l'intérieur de la pyrite dissoute, soit parfois avec des. dimensions plus fortes, tenant à -ce qu'il avait
D'ailleurs, d'une façon générale, en disant que l'or est en dérive associé à la pyrite, nous n'entendons pas par une altération, mais simplement qu'il s'est déposé en même temps par un phénomène corrélatif. Étant donnée cette relation bien nette de l'or avec la pyrite de fer, notre premier soin doit être évidemment d'étudier la disposition de cette pyrite. Cette étude nous amène à plusieurs constatations fort intéressantes. La première, c'est que la .pyrite. est presque: constam-
,subi une- dissolution suivie d'une reprécipitation. En passant
ment en grains roulés, et, par suite, que, depuis le moment
nu-dessous de ce niveau hydrostatique, on est entré dans le minerai pyriteux (le blue) et la proportion d'or directement amalgamable a fortement baissé ; mais cet or, manquant à l'amalgamation, s'est retrouvé à l'état d'asso-
où elle a cristallisé jusqu'à celui oit elle a pris dans le minerai la place oit nous la voyons, elle a subi un transport, un charriage ; cette constatation est essentielle
le minerai superficiel (jusqu'à une profondeur de 20-à ZiO mètres, correspondant au niveau hydrostatique) avait,
en effet, subi une altération due au contact des eaux
ciation à la pyrite, d'oà on le retire par le cyanure de potassium ("). (*)_ On a souvent discuté la question de savoir si l'or était combiné avec
la pyrite de fer qui l'accompagne. Le fait que cet or est ici presque -totalement soluble dans le cyanure de potassium, alors que la pyrite m'est pas attaquée, semblerait un argument en faveur de l'idée contraire:
parce que, toutes les fois que nous la faisons, nous sommes évidemment forcé d'abandonner une théorie qui aurait pu
paraître séduisante, celle du dépôt de la pyrite aurifère
Par imprégnation postérieure dans des couches perméables, jouant le rôle d'un filtre ou d'une éponge.
Or, l'état roulé de la pyrite est tout d'abord absolument caractérisé, même à l'oeil nu, dans deux -reefs