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LES MINES D'OR
DU TRANSVAAL
situés, l'un au sommet, l'autre à la base de la série, le
mentaires troublées (fig 13) (5). Ces zones sont ellesmêmes formées de grains de pyrite roulés. On doit donc en conclure, de toute nécessité, que le charriage a joué un rôle et un rôle important dans l'arrivée de l'or au milieu du minerai actuel.
Black reef d'Orion et le North.reef de Rietfontein, où nous l'avons déjà signalé ; dans ces deux cas, les galets de
pyrite atteignent 3 à 4 millimètres de diamètre et prennent l'aspect de sorte d'oolithes, dont elles diffèrent par leur section qui ne présente pas une structure concrétio' nnée ; un diamètre aussi grand, avec une substance aussi friable que la pyrite, conduit même à penser que le charriage a dû être, pour la pyrite en question, très peu prolongé, puisqu'il a pu laisser subsister ces petits galets.
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Mais, d'autre part, la pyrite cristallisée, formant des plages secondaires parfois moulées suries grains de quartz,
est également très fréquente dans ces minerais (**) : ce que. nous pourrons, il est vrai, expliquer par une recristallisation secondaire qui constitue, on le sait, un phén6mène très habituel pour certaines substances comme la silice, la pyrite de fer, etc. (***), mais ce qui peut également correspondre à d'autres actions plus coMplexes. En outre, cette pyrite n'est que très exceptionnellement stratifiée : il n'arrive presque jamais qu'elle se rencontre en une couche ou en un lit : mais elle est disséminée en tous sens au milieu de la masse de conglomérats, aussi bien
à la base qu'au sommet, contrairement à toutes les règles observées dans les gisements d'alluvions aurifères (****).
Fin. 13. niveau Ouest de la City and Suburban, montrant de Coupe du Main-Reef Leader au fausses stratifications pyriteuses.
En dehors de ces deux reefs, il suffit, dans la plupart des minerais de la série du Main-Reef, d'examiner la pyrite seulement à la loupe, ou, à plus forte raison, au microscope pour voir la forme arrondie d'un certain nombre
de grains. Cette disposition est en relation avec un autre fait déjà signalé parlions, à savoir l'existence dans certains minerais (Wemmer, 4°. et 70 niveaux ; Wolhuter, 50 niveau ouest ; City and Suburban ; Champ d'Or, etc.) de zones pyriteuses, soit parallèles à la stratification, soit obliques.
comme on en observe dans toutes les formations sédi-
(.) Cf. fig. 4, p. 81. On peut citer, dans le même ordre d'idées, par exemple à la New Croesus, sur le Main-Reer, 3° niveau ouest, la présence de gros galets plats inclinés obliquement sur la strate. (") Voir, par exemple, 1453-1, 1454-2 : on trouve, fréquemment aussi, dans les dykes éruptifs qui recoupent les gites, de la pyrite cristallisée (1453, 3 et 4, dykes du bloc 1 de Durban Roodeport), etc. On y a également constaté la présence de traces d'or, peut-être empruntées aux couches traversées. (***) Dans les placers aurifères de Californie, on trouve, à la base, de la pyrite cristallisée sur place par action secondaire. Il faut bien s'ha-
Situer à cette idée que les minerais métalliques, la pyrite de fer et même l'or sont beaucoup plus faciles à remettre en mouvement par dissolution qu'on ne le supposait jadis. Pour l'or notamment, quand même les concentrations géodiques en veinules sur les affleurements des quartz aurifères d'Australie ne le prouveraient pas surabondamment, nous en aurions une preuve directe dans la facilité avec laquelle se réalise aujourd'hui l'opération de sa dissolution dans des liqueurs extraordinairement faibles de cyanure de potassium. La dissolution s'obtient également dans les chlorures, nitrates, etc.
("") Voir plus haut note (*) page 54.