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Certains directeurs du Rand croient, d'autre part, qu'il .existe au-dessous de la zone d'oxydation superficielle, une
partie spécialement riche, comme si un peu de l'or de cette zone oxydé avait été entraîné plus bas à l'état de dissolution et était .revenu y cristalliser ; le fait ne nous paraît nullement confirmé par l'expérience.
On peut encore se demander si la richesse serait en relation soit avec là pente des coiiches, soit avec la pré- sence des dykes de roches éruptives, soit avec l'allure des failles.
Dans certaines mines, comme la Simmer and Jack, iI semble, en effet, que les parties très redressées soient
plus riches que les parties plates, et l'examen de la Planche III paraît également montrer une vague C-orrespon-
dance entre les maxima de la couche des teneurs et la présence de couches verticales : ce qui laisserait supposer
que cette inclinaison a joué un rôle au moment de la formation aurifére, autrement dit qu'elle était esquissée déjà d'une façon quelconque ; mais les exceptions à cette règle Sont singulièrement nombreuses : il suffit de citer
les reefs riches et très plats du Nigel, do certains quartiers de la Modderfontein, de Durban Roodeport, etc. La présence des dykes (*) a été de même considérée comme un bon indice, en partant uniquement de cette remarque très sommaire que, dans la région riche de Robin-
son, Ferreira, etc., ces dykes étaient nombreux. En réalité, lorsqu'on observe un plan d'essai quelconque, sur lequel les dykes sont marqués, on ne voit jamais aucun enrichissement le long de ces dykes, ni à leur voisinage ; et il ne faut pas oublier que les dykes, si nombreux (*) Les dykes sont formés, en principe, de diabases ophitiques, porphyrites, etc., assez analogues aux roches qui accompagnent les grands dépôts de pyrite de fer cuivreuse dans la province d'Huelva, en Espagne; Mais on appelle également dykes, à Johannesburg, deS remplissages de failles quelconques, brèches, quartzites laminés et schisteux, etc.
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DU TRANSVAAL
LES MINES D'OR
dans certaines mines du Witwatersrand-, recoupent- et rejettent, pour la plupart, les couches aurifères, au dépôt desquelles ils sont par suite postérieurs. Si l'on y a exceptionnellement rencontré des traces d'or (Wemmer, Rietfontein, etc.), c'est peut-être de l'or emprunté aux strates
traversées. Quant à la pyrite de fer, elle y est, il est vrai, fréquente à l'état cristallisé ; mais c'est là un fait ordinaire dans les roches basiques de la même famille.
Cependant, il ne serait pas impossible, à la rigueur, qu'il existât dans le Witwatersrand certains dykes plus anciens ayant joué 'dans la formation un rôle restant à déterminer. Si nous faisons cette restriction, ce n'est pas seulement par suite de cette conception théorique qui nous pousse à rattacher d'une façon générale les gisements
métalliques aux roches éruptives, mais parce que; dans an cas particulier, pour les diabases amygdaloïdes du Klipriversberg et le Black reef, cette relation paraît véritablement exister : on trouve, en effet, comme nous l'avons dit, le Black reef à l'Orion mine, comblant des dépressions de la diabase, qui elle-même constitue un important massif est-ouest, probablement à peu près contemporain
de la sédimentation des couches. Il ne faut pas oublier que, dans l'Afrique australe, des formations de roches basiques se sont reproduites avec des caractères presque semblables pendant de très longues périodes ; et nous tenons de M. Cecyl Rhodes qu'en un point du Mashonaland,
à l'Ayreshere Company, on essaye d'exploiter comme minerai d'or une simple diorite aurifère. Quant à l'influence parfois attribuée aux failles, elle est d'une autre nature : en juxtaposant deux parties du reef, qui étaient tout d'abord éloignées, et supprimant les intermédiaires, elle petit faire passer 'brusquement d'une zone riche à une zone pauvre ou réciproquement d'oit cette idée que les zones riches suivent l'allure générale
des failles.