Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 251]

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CONCLUSIONS DE LA PREMIERE SECTION .494 circonstances de l'épreuve, comme les dimensions et le mode de pré-

paration des barrettes, l'état du métal, le mode d'exécution de l'essai.

-i° Les conditions à recommander pour l'essai de pliage sont celles

qui le réalisent sous un effort lent, progressif, et qui permettent d'obtenir le pli initial avec le rayon de courbure différant le moins

DE LA COMMISSION

possible de celui exigé pour le pli limite.

aigu :

Saisir la lamette au tiers de sa longueur dans les mâchoires de l'étau, rendre sa partie libre solidaire d'une barre d'acier rigide, et se servir de cette barre comme d'un levier pour plier la lunette à. bras et sans à-coup La liaison du levier avec la lunette se fera de façon à ce que l'effort ait son point d'application sur la partie la plus voisine de celle où doit se faire le pli ; suivant le rayon de courbure donné, ce point sera plus ou moins rapproché des inachoires de l'étau. 6° Pour des métaux peu sensibles à l'écrouissage que détermine le choc, on pourra, à la rigueur, tolérer de faire le pliage au marteau. 1° On pourra -opérer de même pour les pièces de petit échantillon : rivets, boulons, tirefunds, clavettes, goupilles, etc., et tout le matériel susceptible, à la mise en place ou à l'emploi, de subir une déformation par choc. Cependant on devra tenir compte de l'habileté de l'opérateur et ne comparer entre eux que les résultats fournis par les mêmes mains. 8° Pour l'essai mécanique, en l'absence de toute machine spéciale, on doit préconiser l'emploi de la presse hydraulique ou du marteau-

pilon à double effet, transmettant lentement l'effort au moyen dégorgeoir à. arête arrondie et rayon variable, sur le milieu de la lamette posée sur un empreint. L'écartement des points d'appui de la minette sur l'empreint devra être au maximum égal à la moitié de sa longueur, afin d'éviter que ses branches ne fléchissent et ne prennent

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Courbage.

5° Quand on ne dispose que d'un étau pour faire l'essai, on peut

recommander la façon d'opérer suivante, principalement pour des métaux devant subir un pliage limité. à un angle obtus ou faiblement

DES MÉTHODES D'ESSAI

Il sera bon également de marquer sur la barrette d'essai des points de repère d'un écartement déterminé, de manière à apprécier l'allongement obtenu dans le cintrage.

Dans l'essai de courbage, la barrette laissée libre en son milieu est saisie par ses extrémités dans deux machoires qui agissent en se rapprochant pion. la courber. La région courbée prend alors don t le rayon dépend de la qualité du métal et des une forme circulaire dimensions de l'éprouvette. On doit adopter des dispositions de machines permettant de mesurer à chaque instant l'effort développé et la déformation correspondante. CHAPITRE V. ESSAIS DE TORSION.

La Commission émet

le voeu que des expériences soient poursuivies sur ce sujet, car la résistance à la torsion présente en elle-même un

intérêt spécial.

Il serait très utile pour les constructeurs d'être mieux fixés sur la relation qui existe entre la résistance à la torsion et la résistance à la traction d'un même métal, et de connaitre la loi de décroissance du rapport de ces deux résistances, lorsque la résistance à. la traction va en augmentant CHAPITRE VI. Êssms Aluns (CISAILLEMENT ET POINÇONNAGE).

une déformation plus ou moins accentuée pendant le pliage. Cisaillement.

Cintrage

L'essai de cintrage. sur mandrin doit être effectué, autant que possible, à la machine, dans les mêmes conditions que l'essai de phage. Il n'est pas encore possible de fixer toutes les précautions à observer dans l'essai de cintrage ; il conviendra tout au moins, pour faciliter de la comparaison, de noter soigneusement toutes les circonstances l'essai: les dimensions de l'éprouvette, le mode de cintrage employé, le diamètre du mandrin, et d'indiquer si on a opéré à la main ou autrement, et avec quel type de machine.

l° La Commission émet le voeu que des expériences soient poursuivies sur ce sujet, car la résistance au cisaillement présente en elle-même un intérêt spécial. Il serait très utile pour les constructeurs d'être mieux fixés sur la relation qui existe entre la résistance au cisaillement 'et la résistance a la traction d'un même métal, et de connaître la loi de décroissance du rapport de ces deux résistances, lorsque la résistance à la traction va en aligmentant. 2^ On peut effectuer cet essai avec les triênies machines qui servent aux essais de traction ou de compression.