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CONCLUSIONS DE LA PREMIERE SECTION
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DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI
2° Les essais de résistance à l'usure 'n'ont pas encore pénétré dans la pratique courante ; cependant, il y aurait grand intérêt à mesurer cette résistance par des expériences appropriées, et à déterminer les relations qu'elle peut présenter avec la dureté.
QIIATIIIi:ME CLASSE.-
La Commission émet le vomi que les expériences déjà effectuées à ce point de vue soient poursuivies et complétées.
Essais de fabrication.
CHAPITRE III.
CIIAPITRE PREMIER.
ÉPREUVE DE PLIAGE APRÈS ÉCROUISSAGE A FROID PAR POINÇONNAGE OU APRÈS INCISION.
ESSAIS DE FAÇONNAGE A FROID.
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1° Les essais scientifiques deitinés à. apprécier la fragilité après écrouissage et la fissilité doivent étudier séparément ces deux défauts, de manière à déterminer les rapports qu'ils peuvent avoir entre eux. 2° On peut étudier la fragilité en pliant des barreaux dont les fibres
Essais d'élargissement au mandrin.
extérieures auront été écrouies, mais ne présenteront pas de fentes
Épreuve pratiquée sur barrettes portant des trous forés ou poinçonnés.
apparentes. 3° On peut étudier la fissilité en pliant des barreaux dont les fibres extérieures auront été incisées à angle aussi vif qu'il est possible de le faire d'une manière pratique et constante dans ses effets.
On devra noter la nature, la profondeur et la forme de l'incision, l'angle de flexion maximum du barreau, le rayon intérieur du congé, le poids et les hauteurs de chute du mouton. 4° Comme essai pratique, pour la réception des barreaux qui doivent subir le poinçonnage, on peut recommander le pliage des barreaux percés au poinçon. On opérera le poinçonnage dans les conditions indiquées précédemment pour l'essai de poinçonnage simple, puis on soumettra la barrette
poinçonnée à un essai de pliage' effectué soit à la main, soit à la
1° L'épreuve d'élargissement au mandrin des trous forés ou poinçonnés donne des renseignements intéressants sur la fissilité du métal, et il convient de l'unifier dans la mesure où elle peut l'être. 2° On peut employer à cet effet, dans les essais sur éprouvettes, des mandrins ayant une conicité de 1/10 (1 millimètre de diamètre par centimètre de hauteur). 3° L'essai. est pratiqué ordinairement soit au marteau à devant, soit au pilon, sans relevé de vitesse ; il serait intéressant de noter ces conditions, ne fût-ce qu'il titre de renseignement.
4° Il est indispensable de noter si le trou élargi a été obtenu à la
mèche, par simple forage ou par poinçonnage.
machine.
5° Si on opère à la main, on saisira dans un étau la barrette ainsi percée jusqu'à 10 millimètres du bord du trou ; on frappera l'autre
Épreuves pratiquées sur diverses pièces finies.
moitié à grands coups de marteau à main. L'angle de flexion supporté par la barrette au moment de l'apparition de criques d'une importance déterminée (par exemple. de 1/2 millimètre d'ouverture) donnera une mesure de la qualité que le métal présente à ce point de vue spécial. 6° On notera si la bavure du poinçonnage a été placée à l'intérieur ou l'extérieur pendant la flexion. 1° Si l'on adopte d'autres conditions d'essai que celles indiquées cidessus, on les notera également. 8° On pourra pratiquer également des épreuves de traction sur les éprouvettes poinçonnées et on appréciera la qualité du métal d'après la résistance et l'allongement observés.
1° L'essai d'élargissement au mandrin est appliqué aussi sur certaines pièces finies, comme les frettes à canons et les moyeux de roues, mais les données recueillies sur cette épreuve ne paraissent pas
suffisantes pour permettre de l'unifier. 11 sera bon de noter les conditions d'exécution : conicité du mandrin, poids du mouton et nombre de coups ou pression développée, élargissement obtenu, etc. 2° On pourra recourir, d'autre part, à. l'épreuve de mandrinage pour apprécier la fissilité des barres en cuivre pour entretoises de foyers, en pratiquant un avant-trou de 6 millimètres de diamètre et en y enfonçant un mandrin de 60 degrés de conicité ; on notera l'importance des fentes produites au cours de l'essai.
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