Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 265]

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LES TRAPPES D'EXPANSION DE VAPEUR

DES FOURNEAUX DE CHAUDIERES

Les dispositifs dont il va être question étaient tous deux appliqués à des générateurs Belleville, dans des usines d'électricité. L'un d'eux avait été étudié par MM. Delaunay-Belleville et C, et constitue maintenant un des accessoires habituels des appareils qu'ils construisent ;

La section totale des deux orifices de la paroi supérieure du fourneau est 0'1,90 x 0",24 x 2 = 0'2,43 ; quant à la section d'écoulement offerte à la vapeur par le soulèvement des trappes, elle dépend naturellement de la valeur de ce soulèvement : il en est de ces trappes

l'autre avait été combiné par la Compagnie continentale

comme des soupapes de sûreté.

Edison, qui en a fait munir les chaudières Belleville

Le 2 janvier 1895, le huitième tube, à partir du bas, de l'élément situé le plus à droite, s'ouvrit en dehors de la soudure, un peu à gauche de la génératrice inférieure, par suite d'une surchauffe locale. La déchirure avait 35 centimètres de longueur, avec 8 centimètres de bâillement Maximum. « Les portes de la boîte à tubes, bien fermées par une barre transversale, ne s'ouvrirent pas, rapporte M. l'ingénieur des Mines Pellé ; les portes du feyer restèrent également fermées. Les trappes d'expan-

de ses stations. I. - CAS DE FONCTIONNEMENT DES TRAPPES D'EXPANSION DE MM. DELAUNAY-BELLEVILLE ET CI°.

Les trappes d'expansion de MM. Delaunay-Belleville sont placées à la partie supérieure des fourneaux des géné-

rateurs. Les fig. 1 et 2, Pl. XIII, en représentent les dispositions.

Dans l'usine où, pour la première fois, ces trappes ont 7, eu à fonctionner, chaque générateur est du type B composé de 7 éléments, dont chacun comprend 16 tubes de 10 centimètres de diamètre ; il offre 2'2,84 de surface de grille, 80 mètres carrés environ de surface de chauffe ; le timbre est de 15 kilogrammes. Les trappes d'expansion sont, par chaudière, au nombre de deux, placées bout à

bout ; sur le plan, fig. 2, l'une d'elles a été supposée enlevée pour laisser voir la gouttière AAAA, garnie de sable, formant l'encadrement sur lequel elle repose ; l'autre,

M, a été figurée en place. Chaque trappe pèse 9,5 et offre une surface horizontale de 97>< 30 = 2910 centimètres carrés ; son poids est donc équilibré par une pres-

sion effective de 1/300 de kilogramme par centimètre carré, et, pour commencer à la soulever, il suffirait que cette pression effective s'exerçât immédiatement au-dessous d'elle, s'il n'y avait, en outre, à tenir compte de la résistance opposée par le frottement du sable formant joint.

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sion fonctionnèrent bien, et ce fut par elles que la vapeur «s'échappa. Les portes du cendrier étaient ouvertes à ce moment; il en sortit un peu de flammes, de la fumée et de la suie ; » mais cette bouffée fut assez légère pour que le

chauffeur soit venu fermer ces portes à l'aide de sa pelle.

Comme, d'ailleurs, le clapet d'arrêt de vapeur de la chaudière se ferma, les autres générateurs de la batterie ne se ressentirent pas de l'explosion, qui n'eut de la sorte aucune conséquence fâcheuse. Le 26 du même mois, une rupture se produisit à -une autre chaudière de cette batterie, mais encore à l'élément

extrême de droite. Ce fut le tube de droite de la troisième rangée, à partir du bas, qui s'ouvrit, suivant sa génératrice inférieure, sur 28 centimètres de longueur, avec 8 centimètres de bâillement maximum, par suite d'une surchauffe qui s'était étendue au moins à la partie inférieure des deux éléments de droite. « Les fermetures des portes de boite à tubes et de foyer résistèrent, écrit M. Pelle, et les deux trappes d'expansion se soulevèrent pour donner passage à la vapeur. Les portes du cendrier