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LES TRAPPES D'EXPANSION DE VAPEUR
DES FOURNEAUX DE CHAUDIÈRES
étaient à moitié ouvertes, et maintenues clans cette position par deux morceaux de charbon 1, elles ne furent pas déplacées par l'explosion; quelques flammes et de la suie sortirent par elles en même temps que par les fissures des portes du foyer ; le chauffeur... trébucha en se sauvant et tomba à terre sans se faire aucun mal. » Une remarque est à faire au sujet de la manière dont les trappes d'expansion ont fonctionné dans cette occasion. Elles ont failli tomber dans la chaufferie, parce qu'elles se sont dégagées, en se déplaçant suivant leur longueur,
tour le bon fonctionnement du nouveau dispositif de sûreté.
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de leurs étriers d'arrêt CC (Pl. XIII, fig. 1 et 2), qui n'étaient pas complétés par l'addition des demi-étriers terminaux DD. Il importe que les dispositifs employés rendent impossible le départ des trappes, qui pourraient causer à leur tour un accident, si elles tombaient sur 'la tête des chauffeurs. C'est en vue de prévenir ce danger que MM. Delaunay-Belleville, dans leurs trappes les plus récentes, ont ajouté les pièces D. Un an plus tard, le 12 janvier 1896, une nouvelle rupture de tube s'est produite à la même usine. Les trappes n'ont pas fonctionné ; mais le registre était à ce moment ouvert en grand, de sorte que le flux de vapeur a trouvé par cette voie un libre écoulement qui rendait superflu le jeu des trappes, et qui explique en même temps qu'elles soient restées en place. Il en a été de même, le même jour, dans une autre usine d'éclairage électrique, où un tube de générateur Belleville s'est rompu, sans non plus causer d'accident de personne : le registre, avarié, était calé dans la position de pleine ouverture ; la gouttière, au pourtour de la trappe
d'expansion, a été néanmoins dégarnie de son sable ; mais, comme la trappe elle-même a été retrouvée en place,
il est probable qu'elle n'a pas été notablement soulevée, ce qui s'explique sans peine et était sans inconvénient. Mais cette usine ne devait pas tarder à constater à son
Le surlendemain, 14 janvier, une rupture de tube vaporisateur s'y est produite derechef. Cette fois, la trappe s'est franchement soulevée, et, malgré l'ouverture d'une des portes de foyer, qui n'était pas autoclave, et dont le système de fermeture était avarié, les deux ouvriers présents dans la chaufferie, d'ailleurs vaste et de dégagements faciles, se sont sauvés sans brûlures. - CAS DE FONCTIONNEMENT DE LA TRAPPE 'D'EXPANSIO:>.T
DE LA COMPAGNIE CONTINENTALE EDISON.
Les trappes qui viennent d'être décrites déversent audessus des fourneaux, mais dans la chaufferie même, les
bouffées de vapeur et de gaz chauds auxquelles elles livrent passage. Assurément, il vaut beaucoup mieux que le flux brûlant prenne issue de la sorte que .s'il frappait
directement le chauffeur; cependant, il est nécessaire, pour que cette disposition n'entraîne pas d'inconvénients ou peut-être Même de dangers, que le local des générateurs soit suffisamment vaste et largement aéré. Sinon, il
importerait de canaliser le flux, en le dirigeant, par exemple, dans les carneaux de fumée de la batterie, par un chemin court et de large section. C'est dans cette vue. qu'a été étudié le dispositif de la Compagnie continentale Edison. Les fig. 3 et 4, Pl. XIII, représentent l'application de ce dispositif à un générateur Belleville du type B 9, de 4 mètres carrés de surface de grille et 98 mètres carrés de surface de chauffe, timbré à kilogrammes. La trappe est constituée par un couvercle en tôle M, articulé à charnière, et couvrant un orifice de Orn,85 Orn,20. Ce clapet est coiffé d'un coffrage en tôle PQRS, fixé au
moyen de cornières sur le fourneau du générateur, et communiquant avec le carneau de fumée par une oirver-