Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
154
DANS LA COMPOSITION DES PHOSPHATES
SUR LES VARIATIONS OBSERVÉES
XIX. - Concols (Lot) : concrétions à zones brunes et. blanches.
.XX. - Caylus (Tarn-et-Garonne) : concrétions à surfaces mamelonnées brunes ou noires, à zones alternativement grises et blanches. XVI. - Villeneuve.
XVII. - Druilhac XVIII. - Cahors XIX. - Concols XX. - Caylus
p2.05
fi
FI
34,70 36,17 34,66 26,00 29,55
1,09 1,38 0,40 0,18 0,11
3,10 3,23 3,09 2,32
0,35. 0,43, 0,13: 0,08,
2,64
0,04
FI
Voici les résultats de l'analyse complète de deux échantillons de phosphorite des environs de Bozouls (Aveyron): et la composition calculée qui en résulte Acide phosphorique Acide carbonique Fluor, chlore
XXI
XXIll
16,04 18,66
18,08, 17,10
traces
traces;
42,67
43,011
traces
traces,
6,45 7,40
6,03.
Perte à 1300
2,14
Perte au-dessus de 130°
6,69
1,93: 6,41
100,05
99,89
Ca,P20,
34,90 0,12
39,22 0,22
CaCO,
42,41 6,39 7,40
38,86. 5,92 7,33
8,83
8,34
10,005
99,89
Chaux Magnésie
Alumine, peroxyde de fer Insoluble
Fe20, Insoluble
Eau et matières organiques
7,33
La teneur en fluor des phosphorites du Quercy est,
'155
outre, qu'elle est extrêmement variable d'un gite à un autre. Nous aurons à revenir sur ces deux points. On sait que les phosphates du Quercy remplissent les crevasses du calcaire oxfordien, crevasses qui sont parfois,
restées de simples fentes, ouvertes dans le calcaire suivant des alignements presque rectangulaires (Daubrée Trutat), et qui, d'autres fois, s'élargissent en forme .de vastes entonnoirs. Ces crevasses ou poches peuvent avoir
des profondeurs de 40, 60 et même- jusqu'au-delà dé 100 mètres ; mais elles sont toujours fermées ou, du moins,
s'amincissent à tel point vers le bas qu'elles deviennent inexploitables. Le phosphate est séparé du calcaire par mie masse ordinairement jaune ou rouge, argilo-calcairee qu'on désigne sous le nom de terre phosphatée. Enfin, il convient de rappeler que l'on a trouvé de nombreux ossements d'animaux terrestres dans les phosphorites ou dans les terres phosphatées et que l'on a pu, grA.ce à ces découvertes, fixer l'époque du remplissage des poches, comme ayant coïncidé avec l'existence des animaux en question. Les études paléontologiques faites sur cette faune exclusivement terrestre ont conduit à placer le phénomène de la formation des poches du Quercy au début
de la période oligocène, à peu près à l'âge du calcaire de Brie dans le bassin Filhol, Douvillé).
parisien (MM. Gervais, Gaudry,
La formation des gites phosphatés du Quercy a donné lieu à deux hypothèses différentes, celle d'une origine filonienne et celle d'une origine superficielle. Ces hypothèses ont été discutées avec un grand talent par le professeur Dieulafait dans son important mémoire sur l'Origine des phosphates de chaux en amas, mémoire auquel je ne saurais mieux faire que de renvoyer le lecteur (*).
comme on le voit, toujours très inférieure. à celle des apa-
tites et souvent presque nulle. On doit remarquer, en
(*) Annales de Chimie el de Physique, 1885,
série, t. V, p. 204-240.
-