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THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
suite de la résistance qu'éprouvent à se déplacer verticalement, de haut en bas, les tampons d'avant . fortement pressés sur les tampons- du tender de la première locomotive. Le déraillement des roues d'avant de la deuxième
machine se trouve ainsi facilité, et d'autant plus que
l'avant de cette machine a plus de porte-à-faux par
THÉORIE DE LA STABILITÉ DES LOCOMOTIVES
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différentielle : (PO
I
N
7172.
et celui du tender ,
I
(2)
c/20'
=M'
rapport au premier essieu.
Les jeux des essieux, augmentant la déviation des machines, aggravent tous ces inconvénients, lorsqu'on
arrive à la limite de ces jeux dans le mouvement de déviation.
Les tampons agissent encore d'une autre façon sur le mouvement de lacet, et cette action est même la plus importante, sauf dans les cas particuliers que_nous avons examinés ci-dessus. Quand il y a déplacement relatif des tampons de deux véhicules dont l'attelage est serré, il se produit des forces
de frottement qui s'opposent à ce déplacement relatif.
En prenant la différence de ces équations, on a une relation entre les deux inconnues 0 et 0'. On en obtient une seconde en exprimant qu'il n'y a pas de mouvement relatif entre les deux véhicules, ou bien que leurs axes se coupent toujours en un même point. Les centres de gravité se trouvant aux distances Z; et de l'axe de la voie, le
point de la locomotive .qui est à la hauteur des tampons se trouve à la distance 10 de l'axe de la voie, et le même point de l'axe du tender à une distance deux quantités restant égales,. on a:
Soient : Q, --H QI, la réaction des tampons ; f, le coefficient de
frottement. S'il y a déplacement relatif de la locomotive
par rapport au tender, la force du frottement entre
Q1). La distance des tampons au tampons est : 2f (Q0 centre de gravité de la locomotive étant 1, le moment de cette force de frottement par rapport au centre île gravité
est: 2/1 (Q0 -± Q1). Ce moment, qui s'oppose au lacet de la machine, a, dans un attelage bien serré-, une très grande valeur, parce que 1 est grand, et l'effort nécessaire
pour que la
locomotive
entraîne le tender dans son
déplacement est presque toujours moindre que la force de frottement des tampons. En général, les deux véhicules peuvent être considérés comme liés l'un à l'autre : il n'y a entré eux aucun déplacement relatif, et ils exercent l'un sur l'autre une réaction F inférieure à la force de frottement des tampons. Le mouvement de la locomotive a.donc pour équation
i.e.,
± 10 =-.
ou en différentiant: (Ti
/'0'. Ces
dO,
1 (Tt = eTt
de'
di
Nous avons vu que, quand la locomotive est seule, on a: d(.
cit
vo.
De même, quand le tender est seul: dt = vo,'
Ces deux relations ne cessent pas d'être vraies, quand on -tient compte du frottement des tampons. Nous avons vu, en effet, au § IX , que, pour annuler le déplacement latéral
du centre de gravité, il faut exercer une réaction égale