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RÉGULATEURS
ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES
lion de la machine. Le manchon est relié soit directement, soit indirectement, à un organe qui est capable de faire varier le travail moteur ; cet organe se compose
les goûts et sans se baser sur aucun calcul ; enfin, on place à côté du régulateur un frein à huile pour amortir les oscillations, et l'on croit arriver à la perfection en réglant à la main ce frein à huile. Avec cette manière
d'une distribution variable ou d'une valve ou soupape.
Sur l'arbre de la machine se trouve le volant,
ou
masse en mouvement, qui contient à tout moment une certaine provision de force vive_ pour parer aux variations
instantanées du travail moteur et du travail résistant, en attendant que le régulateur ait le temps d'agir.
Nous appellerons frein un organe qui est destiné à
d'opérer, on obtient des résultats satisfaisants, si le hasard fait que le régulateur soit assez stable, et mauvais, s'il est trop sensible eu égard à l'organe de réglage et au volant ; je montrerai que le frein n'est nullement Capable de compenser les défauts d'un régulateur, s'il est trop sensible,
comme on le croit- généralement ; je montrerai que le
amortir certaines oscillations du régulateur. Il se compose
poids du volant doit .dépendre de la sensibilité du régula-
parfois d'un organe distinct, frein à huile ou, cataracte; parfois, au contraire, il est constitué par le frottement des articulations et des garnitures, comme dans les régulateurs à valve ; dans tous les cas, cet organe a une grande
teur et des organes de réglage; si le volant est trop faible, le frein à huile, je le répète, ne peut nullement compenser la trop grande sensibilité du .régulateur. Je montrerai que, dans ce cas, :un frein à huile peu puis-
importance comme on le verra.
Nous appellerons organes de réglage l'ensemble des trois organes suivants : La distribution variable, ou la valve, suivant les cas; Les organes de transmission, ou bielles, leviers allant
du manchon du régulateur à la distribution variable, ou valve ;
Le frein.
L'étude du régulateur, des trois organes de réglage d-dessus définis et du volant,- constitue l'étude complète
des organes qui assurent à une machine à vapeur une vitesse constante.
Non seulement il faut étudier séparément chacun de ces organes, mais il est, de plus, essentiel de connaître la corrélation qui doit exister entre eux, et c'est ce qu'on ne fait pas dans l'immense majorité des cas. On calcule, en général, le volant d'après les vieilles règles de Coriolis ou du général Morin, que j'étudierai sous le nom de perturbations du premier genre ; puis, on choisit un régula, teur stable, isochrone ou sensiblement isochrone, suivant
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sant n'empêche pas les oscillations rapides du régulateur
et de la vitesse et qu'un frein puissant a pour effet de les transformer en oscillations lentes avec variations énormes de la vitesse. En résumé, il est impossible de régler une machine à vapeur sans étudier la corrélation intime qui doit exister entre le régulateur, les trois organes de réglage définis comme ci-dessus et le volant. Cette corrélation est étudiée d'une façon complète dans .
l'étude qui va suivre en se basant uniquement sur des principes théoriques.
Dans toute cette étude je prendrai pour unités,
à
moins d'une indication contraire, le mètre, le kilogramme et la seconde. Cette remarque a une importance' capitale pour l'application de toutes mes formules.