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662 NOTE SUR LES DÉGAGEMENTS INSTANTANÉS DE GRISOU
NOTE SUR LES DÉGAGEMENTS INSTANTANÉS DE GRISOU 663
« pactes qui .formeraient une barrière annulaire à l'expan« sion et à la répartition uniformes du gaz délétère ».
dans les couches disloquées .OLI faillées, parfois même impraticable, à cause de la - friabilité du charbon, alors
Les zones infestées de M. Dufrane paraissent bien correspondre à la réalité ; les massifs de houille explosifs
sont parfois groupés en grand nombre dans mi espace restreint, soit par suite de dérangements subis par les gîtes, soit par toute autre cause inhérente aux circonstances qui ont 'accompagné la formation de la houille,
2.
Moyens propres à éviter les accidents.
Les moyens propres à éviter les accidents 'peuvent se ranger en deux catégories Les uns, qui sont 'préventifs, ont pour but d'empêcher les dégagements instantanés, ou; tout au moins, de réduire leur intensité ;
Les autres ont pour objet de préserver leé ouvriers contre les conséquences souvent désastreuses de ces dégagements. MOYENS PRÉVENTIFS. - M. Roberti-Lintermans mentionne les moyens préventifs suivants Sondages de reconnaissance ; Limitation de la rapidité des avancements des chantiers; Avance donnée à l'exploitation de la couche la moins grisouteuse, lorsqu'on a affaire à un faisceau de couches. Examinons successivement ces divers moyens. .
Sondages.
Les sondages ont été fort Critiqués en
Belgique et ailleurs. On leur reproche, comme nous l'avons
déjà dit, de ne fournir que des indications insuffisantes. On trouve, en outre qu'ils ont l'inconvénient d'affaiblir la résistance du front de taille du chantier. On fait observer, enfin, que leur exécution est. difficile
que c'est précisément dans ce cas que les dégagements instantanés sont le plus à redouter. Ces critiques sont assurément justifiées; cependant, tout en n'accordant, avec raison aux sondages qu'une confiance limitée, il y a là un moyen préventif qui ne saurait
être laissé de côté, et qui peut rendre parfois de réels services. Il ne faut pas oublier, en effet, que, dans quelques cas, ils ont révélé en temps utile l'existence d'un danger ; .et la lutte contre les_ dégagements instantanés présente de telles difficultés qu'il ne .faut négliger aucun moyen même imparfait. Aux houillères de Saint-Étienne, l'Ingénieur principal, M. Petit, 'espère. d'ailleurs obtenir- de sondages effectués
méthodiquement des indications précieuses sur la sécurité de la mine. Mallard avait, en I882 émis l'avis qu'il serait utile de pouvoir, au front de taille des chantiers, se rendre compte à chaque instant de la répartition des preSsions, de façon à retarder l'avancement, lorsque le taux d'accroissement de ces dernières dépasserait certaines limites. 'C'est cette indication que M. Petit a mise à profit aux houillères de Saint-Étienne.-
Toutefois, la pression du grisou ne constitue pas le seul élément à considérer; ainsi, de fortes pressions dans une
houille très compacte ne créent pas un grave péril. Le danger doit être, en réalité, proportionnel, non seulement à la pression du grisou, mais encore au . volume du gaz contenu dans le massif explosif. Ce volume doit dépendre lui-même de la porosité de la houille et .de l'impôrtance du massif explosif. On peut apprécier la porosité c.le la
houille en observant le temps que la pression met à atteindre son maximum dans les forages; on peut égaleMent, eh multipliant les sondages, reconnaître si le