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NOTE SUR L'INCENDIE DU PUrl'S IIERMNÉGILDE
NOTE, SUR L'INCENDIE DU PUITS HERI\ÉNÉGILDE
du courant total ne devait donc pas dépasser. 20 à
du 5' niveau. La première déclaration de celui-ci doit être
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25 ampères. Les lampes étaient réparties sur quatre dérivations aux recettes du 9' et du 8' niveau, ainsi qu'aux
salles des machines du 5e et du 9° niveau. En -marche normale, un courant de. 7 à 8 ampères au plus devait passer dans le fil de cuivre de 2min,5 d'épaisseur qui sélevait du 9° au 8e étage ; le courant se divisait entre la dérivation de la salie .des machines du 5e étage, et celle
de la recette du 8', toutes deux pourvues de plombs fusibles nus, renfermés dans tille boîte en chêne. Les con-
ducteurs reliant le 9e au 8e étage étaient munis d'une enveloppe isolante _bitumée recouverte d'une gaine de. plomb, protégée -elle-même par une enveloppe bitumée. Ceux qui reliaient le 8e étagé au 5', de 2 millimètres de diamètre, étaient seulement isolés à l'aide de caeutchoue recouvert d'une enveloppe bitumée. Ces conducteurs
étaient protégés contre les chocs par des baguettes de bois, clouées à l'une des parois du puits. Dans ces conditions, la règle établissant entre le diamètre- du fil et l'intensité normale du courant une relation telle que, pour une intensité double, la température ne dépasse pas de plus
de 40° la température ambiante (20 à 25°) était largement satisfaite. La formule empirique 'ampères
= 4,3752,
appliquée 4 l'un et à l'autre de -ces conducteurs, correspond pour les conducteurs inférieurs à une intensité imrmale de 17°,4,- et pour- les conducteurs supérieurs à une ntensité de 12°,4. Ils étaient donc largement calculés'. Aux recettes, les conducteurs étaient également renfermés
notée. D'après lui, vers dix heures et demie du matin.; les lampes auraient subi des troubles qu'il avait attribués, sans plus s'en inquiéter, à un mauvais fonctionnement de la turbine installée au 9° niveau. Elles auraient varié d'éclat brusquement et à plusieurs reprises, puis se seraient éteintes. A onze heures et demie, la chambre des machines du 5' niveau était envahie par les fumées ; le machiniste ouvrait la porte métallique à guichet P'1 qui séparait la
chambre des machines du puits d'exhaure; des fumées plus intenses l'empêchaient de refermer cette porte. Il se précipitait alors vers le puits d'extraction, oubliant, dans sa
hâte, de refermer derrière lui la porte P'.2 (g. 5, Pl. IV) qui séparait la chambre des machines du puits d'extraction. C'est ainsi que, malgré l'isolement presque complet des deux puits, les fumées issues du puits d'exhaure purent pénétrer en abondance dans le puits d'entrée d'air. Il semble résulter de l'enquête, mais ce point ne nous paraît pas clairement établi, que les lampes électriques du 9e étage s'étaient également éteintes lorsque les fumées parvinrent à la recette et éteignirent les lampes de sûreté des rouleurs et des encageurs. Les fumées péné-
trèrent dans la salle des machines du 9° 'étage par le puits d'entrée d'air. Le machiniste, un chef de poste et. quelques oiwriers qui se trouvaient à la recette purent remonter par la cage, ainsi que le machiniste du 5' niveau. Le S cadavres des deux encageurs du 8e niveau furent, dans la suite, trouvés dans la galerie qui reliait la recette au puits d'exhaure ; les portes isolant le puits d'exhaure étaient ouvertes. Ils avaient sans doute fui vers le puits
dans des moulures en bois. Ceux des galeries étaient
d'exhaure en voyant arriver les fumées par le puits
soles et, en outre, 'supportés par des isolateurs, L'incendie paraît avoir été remarqué tout d'abord par trois réparationnaires, 'occupés alors dans le puits d'exhaure entre le 3e et le 4° niveau, et par le machiniste
d'entrée d'air. En même temps, suivant la consigne, le maître-mineur de la division Herménégilde, qui avait été averti du danger à peu de distance de la recette inférieure, courait