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NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE
A PRISE DE COURANT AÉRIENNE
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suivant le sens et l'intensité du courant, et par conséquent ils sont nécessairement fixés à demeure sans décalage. Ce sont, bien entendu, des balais de charbon. On se trouve bien de les cuivrer. Comme le moteur doit pouvoir supporter sans avaries des surcharges temporaires d'au moins 50 p. 100, il est nécessaire que les isolements soient trèS'. soignés et les matériaux isolants aussi incombustibles que possible. Outre que le fil induit est soigneusement isolé, les rainures du noyau sont tapissées de lamelles de mica ou de micanite. Enfin, il ne suffit pas que le moteur soit cuirassé contre _les chocs par la forme de boite close donnée à la culasse de son circuit magnétique ; il faut aussi qu'il soit waterproof. Pour assurer cette condition, malgré les pénétrations d'humidité qui pourraient avoir lieu à l'intérieur de
est une fonction de I, sensiblement proportionnelle à I pour les petites valeurs de I, sensiblement constante pour les très grandes. Lorsqu'on applique aux bornes de ce système, d'abord immobile, la différence de potentiel 2U, le courant pénètre dans la machine sans brusquerie, grâce à la selfinduction de cet ensemble, mais son intensité s'élève rapi-
la boite, il est bon que l'armature soit entièrement che-
puissent au besoin supporter un courant d'intensité
misée d'un revêtement imperméable en même temps qu'incombustible. Fonctionnement des moteurs.
Considérons un véhicule
pourvu de deux moteurs excités en série, que nous sup-
posons d'abord groupés en série entre eux et avec un rhéostat. Soient 2R la résistance totale de l'ensemble, 2U la différence de potentiel constante appliquée-à ses extrémités, E la force contre-électromotrice de chaque moteur, (I) le flux magnétique qui traverse son armature, dont N est le nombre utile de fils et n le nombre de tours par seconde ; on a: 2U = 2RI ± 2E,
E = n1\14),
d'où: n
et comme 27un
U
RI N(1)
El, en appelant ,57.cle couple élec-
tromagnétique de chaque moteur,
F=
dement vers la valeur
En même temps,. F croit comme
Pl). Il faut que R (qui comprend à ce moment toute la résistance du rhéostat) soit assez grand pour que les moteurs
pen-
dant quelques. instants sans se brûler ; on lui donne, d'autre part., une valeur convenable, en agissant, s'il y a lieu, sur le rhéostat, pour que P atteigne la valeur nécessaire au démarrage. Dès que cette ,condition est remplie, les induits se Mettent à tourner, n croît à partir de zéro, la force contre-électromotrice se développe. A mesure que n croit, I et (1) diminuent, et r avec eux. Bien que la nécessité _d'un couple énergique soit réellement maximum au début, il ne convient pas -que r tombe trop vite ; on l'en empêche par la manoeuvre du rhéostat, qui diminue R, et par suite accroît n pour un même groupe de valeurs de I et de <D. Le rhéostat étant annulé, supposons qu'on ait encore à
soutenir la valeur de P pour n croissant. On peut à cet effet shunter les inducteurs, de manière. qu'il ne passe autour des électros qu'une fraction déterminée de I. On modifie ainsi la loi suivant laquelle (I. dépendait de I; pour une même valeur de I, (I) sera moindre. Donc, pour