Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 220]

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NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE

A PRISE DE COURANT AÉRIENNE

dans le premier cas, 42,9 seulement dans le second : les maxima sont respectivement 100 et 65 ampères.

comprises à leur partie inférieure, où elles sont le plus voisines, entre les pôles d'un électro-aimant. On donne à cet électro-aimant, pour bobine excitatrice, l'enroule-

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M. J. Hale a comparé les consommations d'énergie d'une automobile de 8 tonnes, remorquant une voiture d'attelage et effectuant un même parcours, avec l'un, puis avec. l'autre modes de régulation. Les moyennes de ses résultats d'essais ont été les suivantes, toutes choses sensiblement

ment de self-induction qui est intercalé dans le fil de ligne à la suite du parafoudre afin de faciliter le fonctionnement

de celui-ci. Lorsqu'un arc se forme à la base des deux lames triangulaires, il est soufflé vers le haut par le

égales quant au nombre de voyageurs transportés, à la durée des parcours, au nombre des arrêts et au potentiel de ligne : avec le réglage par rhéostat, le courant a eu pour intensité moyenne 32 ampères et s'est élevé momentanément jusqu'à 120; l'énergie dépensée a été de 975 watts-heures par voiture-kilomètre ; avec le régulateur série-parallèle, la moyenne du courant a été 22 ampères, son maximum 85, et 678 watts-heures seulement par voiture-kilomètre ont été dépensés.

champ de l'électro-aimant, et s'éteint aussitôt. On peut encore employer le parafoudre dit Ajax.

Sur la voiture, entre l'organe de prise de courant et les régulateurs, sont

fil juxtaposés est d'un peu plus d'un vingtième de millimètre. L'un de ces deux fils est en communication avec

interposés un certain -nombre d'appareils accessoires indis-

la ligne, l'autre avec la terre ; s'ils fonctionnent comme parafoudre, ils sont aussitôt volatilisés. L'arc s'éteint donc ;

Appareils accessoires : parafoudres.

pensables. Ce sont, ,par exemple : deux interrupteurs main, placés chacun sur l'une des plates-formes terminales, un coupe-circuit fusible, ordinairement .formé d'un fil de cuivre, calculé pour 150 ampères dans le cas de moteurs de 25 chevaux, et enfermé dans une boite incombustible ; enfin un parafoudre.. Il importe que le fonctionnement dti parafoudre ne puisse car les amener la formation d'un arc permanent

Cet appareil se compose

de deux fils fins en laiton (fig 60), légèrement .

isolés à la soie, ayant chacun 76 millimètres de longueur, et juxta-

posés sur une longueur de 25 millimètres à l'intérieur d'un tube en verre. La distance qui sépar& ces deux bouts de

mais l'appareil, tel que nous venons de le décrire, est mis hors service. Pour parer à ce dernier inconvénient, le système se compose en réalité (fig

dynamos de la station génératrice ayant leurs bornes négatives reliées à la voie de roulement, qui sert nécessairement de terre au parafoudre, cet arc met les dynamos en court circuit. Pour parer à cet inconvénient,

on peut employer, par exemple, le parafoudre Elihu Thomson. Les deux lames triangulaires, dont l'une est en communication avec la ligne et l'autre avec la terre, sont

Parafoudre Ajax (détail d'un élément).

Fm. 60.

Fm. 61.

Parafoudre Ajax (ensemble).

.

61) de 11 de ces para-

foudres, placés chacun horizontalement et étagés les uns au-dessus des autres ; tous .les bouts de fil, côté gauche, sont en communication per-

manente avec une même barre verticale, reliée à la terre ; tous les bouts de fil, côté droit, se terminent à