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A PRISE DE COURANT AÉRIENNE
NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE
circuits induits telle résistance qui convient, et abaisser la vitesse de rotation d'une quantité quelconque au-dessous de celle du synchronisme. L'ensemble du moteur forme une boîte. cuirassée, demi-suspendue, à la manière habituelle des moteurs à courant continu. Le rapport de réduction de l'engrenage est 4, et la vitesse normale, à laquelle la faible fréquentation des voies parcourues permet de laisser marcher presque continuellement la voiture, est en conséquence voisine de 15 kilomètres par heure. Le machiniste a sous la main : 1° un commutateur
inverseur à 3 positions, permettant soit de mettre le, enroulements inducteurs hors circuit, soit de les relier à
la ligne dans le sens voulu pour la marche Ai ou 1,, un volant de manoeuvre du rhéostat dc. marche At ; l'induit, permettant de réduire la vitesse. Pour le démar-
rage, on met le rhéostat au maximum de résistance, on ferme les circuits de l'inducteur ; puis, on abaisse la résistance du rhéostat jusqu'à ce que la voiture démarre doucement, et l'on accélère progressivement ,sa vitesse, jus-
§ 4.
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Organes de prise de courant.
Sur les lignes à fil aérien, l'organe de prise de courant est généralement une roulette à gorge, en alliage conducteur (laiton ou bronze), pressant le fil de bas en haut. A l'origine, on donnait à la gorge un profil étroit qui ne laissait pas, dans les courbes, assez de liberté au trolley par rapport au fil ; on ne prenait pas assez de soins pour
réduire à une valeur minime le frottement dé la roulette sur son -axe ; enfin, les joues latérales de cette roulette étaient extérieurement lisses, et il arrivait, lorsque l'Usure était arrivée à couper toute l'épaisseur du
métal d'une joue, que celle-ci se détachait ; le trolley ainsi amputé ne tenait plus le fil, et l'automobile tombait en détresse. Aujourd'hui, l'on sait mieux construire les et 64) est large en même roulettes: leur gorge (fig.
qu'à l'annulation du rhéostat pour le régime normal dipleine marche. Appareils d'arrêt. Éclairage et chauffage des voitures. -Les appareils d'arrêt, freins et commandes des freins, sont de la plus haute importance pour la sécurité. Mais nous ne les mentionnons ici que pour mémoire, afin de traiter plus amplement la question dans un travail spécial. L'éclairage 'électrique des voitures automotrices souffre pas de difficulté. Quant à leur chauffage au moyen
de radiateurs rhéostatiques, il n'est sans doute pas économique, mais certaines Compagnies américaines l'ont adopté, estimant probablement que l'incontestable commodité de son emploi vaut la dépense.
Fm. 63 et 64.
Types de trolleys (Thomson-Houston).
temps que profonde ; il est bon que leurs joues latérales portent extérieurement des nervures en forme de rais : de
la sorte, si l'usure de la gorge arrive à percer le métal, c'est dans l'intervalle des nervures, et celles-ci maintiennent assez le fil conducteur pour - qu'on puisse moins rentrer an dépôt. On est averti de la solution de continuité du trolley par les étincelles. Une certaine difficulté est relative au graissage du trolley : ce graissage se fait soit avec de l'huile contenue