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A PRISE DE COURANT AÉRIENNE
NOTE SUR LA TRACTION ÉLECTRIQUE
à 8 kilomètres, on aurait une différence de potentiel de 10 volts entre les deux extrémités. Il résulte, tout d'abord, de cette limite étroite, qu'il n'y
a pas de raison pour employer Moins de feeders de retour partant des rails, que de feeders d'aller aboutissant à la ligne aérienne ou à l'ensemble. de la ligne aérienne
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,
et de son distributeur auxiliaire. Les uns et les autres doivent porter le même nom-
bre d'ampères. Cela étant, 1
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Chute de potentiel le long des rails d'une voie double en fonction de sa longueur.
FIG. 130.
nous admettons dans ce qui suit, comme on le fait dans l'étude des canalisations pour lumière, que ces feeders
d'aller et de retour sont en nombres égaux et se correspondent par paires, aboutissant aux points correspondants des deux conducteurs du réseau ("). Ici deux cas sont à distinguer, suivant la configuration générale de celui-ci et l'emplacement de la station géné-
ratrice. Il se peut qu'on ait affaire à une ou plusieurs lignes partant de la station génératrice, et s'en éloignant chacune dans une direction à peu près constante, de sorte
que la distance de son extrémité à la station soit, en gros, proportionnelle à sa longueur. Ou bien, l'on peut avoir
un réseau de lignes présentant un développement total considérable, mais dont les distances à la station génératrice soient néanmoins toujours à peu près du même ordre de grandeur. On peut qualifier la première disposition de rayonnante, et dire que, dans le second cas, le réseau est à périmètre limité. (*) V. M. A. BLONDEL, Distribution du courant de retour dans les tramways (Eclairage lectrigue, 18 juillet 1896).
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Réseau rayonnant.-- Dans le cas d'un réseau rayonnant,
M. Potier a démontré qu'il ne faut pas espérer étendre chaque ligne à plus deS 5,5 km calculés plus haut, et que, pour les lignes plus longues (en supposant, bien entendu, que la chute de potentiel le long des rails ne puisse être poussée au-delà des 5 volts), le meilleur moyen sera de multiplier les stations ou sous-Stations génératrices. Si l'on
voulait, en effet, porter le courant nécessaire depuis la station génératrice donnée jusqu'à une seconde section commençant an-delà de cette limite, par le moyen de feeders, il faudrait consentir à une dépense excessive soit en cuivre, soit en énergie. Distribution à trois fils. - On peut toutefois, en principe du moins, doubler le rayon d'action d'une ,station génératrice en employant une distribution à trois fils. La fig . 3, Pl. VIII, donne le schéma d'une distribution de ce genre, appliquée à une ligne à deux voies. Les automobiles allant
dans un sens sont branchées sur un des deux ponts de la distribution, celles qui vont en sens inverse sur l'autre. Si l'on avait affaire à une voie unique, on pourrait encore faire fonctionner le système en constituant la ligne aérienne de sections successives isolées, alternativement aux poten-
500 volts, comme l'indique le schéma de la fig. 4, Pl. VIII. tiels 500 et
Même lorsqu'il s'agit d'une ligne à deux voies, M. L. Bell recommande de diviser ainsi chaque voie en sections successives de polarités alternées, afin qu'un arrêt de circulation se produisant sur l'une des voies ne détruise pas l'équilibre approximatif des charges des deux ponts. Cet équilibre des ponts est évidemment la condition du succès du système. C'est sans doute parce qu'il était trop
loin de se trouver réalisé que les essais d'exploitation à trois fils qui ont eu lieu à Milwaukee n'ont point réussi, paraît-il. Cependant le système a fonctionné avec succès depuis plusieurs années à Portland (Oregon). On dit s'être