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NOTE SURLA TRACTION
LEOTRIQUE
bien trouvé des applications qui en ont été faites à Belleville .(Illinois) et à Saint-Louis ; mais, somme toute, il
semble que la difficulté d'équilibrer suffisamment les deux ponts soit un obstacle sérieux à la pratique de cette combinaison, théoriquement séduisante:-
Emploi de sous-stations. Dire qu'il faut multiplier le:stations génératrices n'implique pas, bien entendu, que ces
A PRISE DE COURANT AERIENNE
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voisine de Balls Bridge ; les deux autres font tourner chacune un alternateur de 120 kilowatts, donnant un système de courants triphasés à 2.500 Volts.
Deux sous-stations sont établies; comme le dessin le montre, à Blackrock et à Dalkey. Chacune d'elles possède deux moteurs triphasés synchrones, actionnant chacun
une dynamo à courant continu de 120 ampères sous
stations doivent nécessairement être toutes des centres primaires de production d'électricité. En certains cas, au lieu d'avoir, par exemple, trois stations génératrices échelonnées le long d'une ligne, et pourvues toutes trois
500 volts. Ce sont ces dynamos elles-mêmes qui servent
de machines à vapeur ou de turbines, on trouvera avantage
synchronisme au moyen des dynamos, alimentées temporairement comme réceptrices par le courant de ligne. .A Lowell (Massachussets) on trouve de même une usine centrale actionnant sous 5.000 volts deux sous-stations, distantes de 11 et 15 kilomètres. Portland (Oregon) possède une combinaison du même genre.
à créer seulement une seule Usine primaire, et à transmettre de là, sous forme électrique, l'énergie aux deux autres points de distribution du courant. Seulement. pour éviter les inconvénients qui nous faisaient tout l'heure rejeter l'emploi des feeders dans le cas d'un réseau rayonnant, ce transport d'énergie ne se fera pas sous un potentiel tel qu'on n'ait plus que 500 ou 550 volts au bout de la ligne de transport; ce sera un transport d'énergie à haut potentiel, et à chacune des sous-stations un transfor-
mateur rotatif convertira l'énergie, qui aura de la sorte été économiquement transportée, en un courant continu à 500 volts pour le service de la traction. La fig. 5, Pl. VIII, donne le schéma d'une installation de ce genre, où le transport d'énergie entre l'usine géné-
d'excitatrices aux moteurs synchrones. Ceux-ci, étant. triphasés, pourraient en principe démarrer seuls ; mais, pour
éviter des complications de rhéostats, on les amène au
Passons à .l'hypothèse du Réseau à périmètre limité. réseau à périmètre limité Dans ce cas, les différentes paires de feeders ont des longueurs inégales, mais comparables entre elles ; il devient économiquement possible
d'égaliser le potentiel à leurs extrémités. Deux moyens se présentent : on peut faire travailler ces paires de feeders sous des densités de courant inégales, de manière à produire dans toutes une même chute de potentiel; ou
ratrice primaire. et deux sous-stations a lieu au moyen de courants polyphasés. L'exemple est tiré des tramways de
bien, l'on peut adopter dans chaque paire de feeders la densité de courant la plus économique, mais égaliser les chutes
Dublin : la longueur de la ligne d'Addington Road à
de potentiel en intercalant des sous-volteurs (boosters)
Dalkey est de 13 à 14 kilomètres ; son tracé est presque rectiligne, et la station génératrice, située à Balls Bridge, est voisine d'une extrémité. Cette station est pourvue de
dans les plus longs d'entre eux. Le calcul montrera quelle est, dans chaque cas, la solution la plus économique. Inutile d'ajouter que la première l'emporte en
quatre machines motrices de 150 chevaux, dont deux
simplicité.
actionnent des dynamos de 100 kilowatts, fournissant, sous
Il convient de s'assurer exactement par le calcul, avant d'arrèter le projet de traction d'un réseau étendu,
500 volts, du Courant continu à la partie de ligne la plus