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DE TUBES A FUMÉE
ACCIDENTS CAUSÉS PAR DES RUPTURES
chacun de ces accidents, ainsi que les principales données relatives à la constitution des chaudières
'
DATE
DESIGNATION
CAPACITÉ
de
de
de la
L'ACCIDENT
L'USINE
CIIA u.in.
3 janv. 1889 14 nov. 1890 3 mai 1893 11 déc. 1893 9 mars 1895 22 oct. 1895
Fabr. de draps, à Lisieux. ',ab, d'huile, à Honfleur. Papeterie,aPont-Audemer Filature, à Glos Minoterie. à Rouen
16.3,3
Teinturerie, à Elbeuf
TUBES A FUMÉE TIMBRE
NOMBRE
55c
8 11
,5
1
,3
G
13 26
,7 ,7
G
G
6
7
DIAMàTRE ÉPAISS Eut
24 24 18 14
12..
3..
11
2
18 36
12 12
2,8 à 3
12 11
,7
.
3 3
a
Pour les plus grands de ces générateurs, les tubes étaient fort longs : 6m,2 à Lisieux, 6111,9 à Elbeuf.
Les ruptures sont toujours du côté de l'entrée des gaz chauds. Dans 3 cas les tubes rompus appartiennent à la rangée supérieure; dans 2 cas, à la deuxième rangée à partir du haut ; dans 1 cas, à ces deux rangées à la fois. Dans
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était 3 millimètres ; en un point 'seulement on trouve une épaisseur restante de 2 1/2 millimètres. C'est ce que montrent les fig. 6 à 8, Pl. X, qui donnent 'trois vues du tube brisé. Pour les 8 tubes rompus le 11 décembre 1893 à Clos, les épaisseurs restantes n'étaient aussi que 1 1/2 à 2 millimètres, au lieu de 3, cote primitive. A Honfleur (accident du 12 novembre 1890), on relève 2mm, 1,6 sur le fragment détaché du tube l'épaisseur primitive était 2mm,7. D'autres fois l'amincissement est moins avancé on trouve de 2'1'1,3 à 2,7, au lieu de 3, cote primitive, sur le fragment détaché du tube dans l'accident de Lisieux
(3 janv. 1889); 21'1,2 à 21'111,6, !au lieu de 2,8 à 3, dans l'accident de Pont-Audemer (3-mai 1893); 2",4 2'111,9 au lieu de 3, ainsi que le montre la fig. 9, Pl. X, dans celui d'Elbeuf (22 oct. .1895). Dans ce dernier cas, la rupture de tube qui est considérée comme ayant déterminé l'acci-
seul tube ; toutefois, dans l'accident du 11 décembre 1893,
dent a eu pour conséquence le décapitage de 3 autres tubes : or, sur ces derniers, comme sur l'autre, les épaisseurs ne s'abaissaient pas au-dessous de 2mm,4. Il ressort de là, d'une part, que les épaisseurs primitives
à Glos, 8 tubes se brisent, savoir 5 sur 6 composant la rangée supérieure, et 3 sur 4 composant la rangée suivante, ou rangée médiane du faisceau. A Elbeuf, (accident du 22 octobre 1895), outre la rupture qui a déter-.
étaient notoirement insuffisantes : car perdre '1 millimètre .sur 3, c'est sans doute perdre 1/3 du totat, mais ce n'est en valeur absolue qu'une faible ablation de matière; et la sécurité ne devrait pas être à la merci d'une usure de cet,
la majorité de ces accidents, la rupture est limitée à un
Miné l'accident et qui porte sur le premier tube à gauche de la rangée supérieure, on trouve le tube voisin déformé, les 2 suivants décapités dans la plaque tubulaire d'ar-
rière, et le dernier tube de la même rangée rompu aussi suivant une section droite, à 5 centimètres de la même plaque tubulaire.
Sur les fragments de' la pièce, ou sur les lèVres de la plaie, on constate parfois d'excessives réductions d'épaisseur : ainsi dans l'accident du 9 mars 1895 à Rouen; les bords de l'enlevure n'offrent plus que de 1 1/2 à 2 millimètres d'épaisseur, tandis que l'épaisseur primitive du tube
ordre. D'autre part, il résulte des caractères communs de ces ruptures que ce n'est pas seulement l'usure, mais concurremment avec elle l'altération du métal des tubes, qui compromet la résistance et amène l'accident. En.effet, il est à remarquer que, dans les accidents causés par ces tubes de grand diamètre, l'accident ne consiste jamais dans un simple aplatissement du tube ; celui-
ci se brise, il s'y fait une brèche, de préférence sur la moitié supérieure. Pour le tube de l'accident de Lisieux, dont l'épaisseur, primitivement égale à 3 millimètres, était encore 2,3 à 2,7 dans la région ou il s'est crevé, un frag-