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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
Les terrains jurassiques et crétacés font entièrement défaut en Corse ; cette Île paraît donc être restée constamment émergée pendant ces deux périodes géolo-
'L'éocène est recouvert à son tour en deux endroits, dans le bassin de Saint-Florent, et 'sur la côte orientale entre l'étang d'Urbino et le phare d'Alistro, par une formation miocène à faciès alpin également bien net, et constituée par des calcaires, des grès calcaires (mollasse) et des sables, très fossilifères, sauf le haut de l'étage. Un petit dot du même terrain où sont seulement représentés les deux termes inférieurs de cette série existe. tout au sud de l'ile et forme le petit bassin de Bonifacio. En ce point, la mollasse miocène repose directement sur le granite ou la granulite. Enfin on observe en un seul point, près d'Aleria, un dépôt pliocène dont l'importance est tout à fait secon-
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giques.
Un étage éocène très important, dont l'épaisseur est d'ailleurs difficile à fixer à cause les nombreux plissements, qui l'affectent, mais qui parait dans bien des cas supériere à 200 mètres, recouvre le. précédent. Cet éocène, qui suffirait à lui seul par :sa nature à donner à .cette région son faciès alpin, consiste à la base en calcaires nuMmulitiques moyennement développés que surmonte une formation schisto-gréseuse avec parfois empreintes de fucoïdes; en tout, semblable au Flysch
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des. Alpes-Maritimes. Comme surie continent, ces schistes
daire.
quartzeux à éléments souvent assez gros et qui prend une importance de plus en plus grande au fur et-à mesure .que
- l'on s'avance vers le sud.
Cet éocène forme une bande développée. le long du sil-
osseuses; recouvrent en quelques endroits de l'intérieur et surtoutdu littoral, les diverses forMations énumérées cidessus.
et grès sont eux-mêmes recouverts par un poudingue
lon central de l'île, entre la protogine .à l'ouest et les
schistes lustrés à l'est, et peut se suivre presque sans
interruption, sauf entre le Tavignano et la rivière d'Abatesco, depuis l'embouchure du Régino jusqu'au sud du port de Favone. Dans cette bande centrale, il atteint- en plusieurs endroits (Asinao, Venaco) une altitude supérieure
à 1.800 mètres. 0n. retrouve ces terrains beaucoup moins développés à l'extrémité. du cap. Corse, près: de Macinaggio ; dans -le petit bassin fermé de Saint-Florent ; près de. Linguizetta ; entre Fayolle et Conca ;' enfin à la pointe de la Chiappai près dQ Porto-Vecchio, qui, constitue leur limite sud en Corse.
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Ces terrains, 'surtout dans-la -bande centrale définie cidessus, ont, été forteinent bouleversés par d'importantes éruptions diaba,siques dont il sera parlé plus loin.
Des 'dépdts glaciaires avec, localement, des brèches
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Enfin .des alluvions modernes se sont déposées au voisinage de l'embouchure des principaux fleuves, en
même temps que des cordons littoraux se formaient en. avant de la plaine alluviale, retenant ainsi les eaux de l'intérieur en de nombreux étangs ou lagunes, où, par mélange avec l'eau de la mer, elles deviennent saumâtres.Sous l'action éolienne, quelques dunes se sont aussi esquissées en deux ou trois points du littoral (pointe de- Curza ; embouchure de l'Ostrièoni), mais elles sont sans importance.
Les roches qui recoupent ces terrains appartiennent, toutes aux types ophiolitiques et forment, dans la Suite des âges, trois séries récurrentes, dont les deux extrêmes surtout présentent des analogies frappantes. Ce sont :-
A la base, des roches vertes constituées par des ser7. pentines à diallage et à bastite, visiblement éruptives,' en relation immédiate avec des roches (péridotites,
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