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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
zolites) oit l'olivine domine, et dont elles dérivent par simple altération de ce dernier minéral. Ces serpentines et les péridotiteS qui leur sont associées sont parfois
Elles présentent des variétés pétrographiques assez nombreuses résultant d'une part de la présence ou de l'absence de l'olivine, et d'autre part des conditions dif-
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recoupées, par des filons, peu abondants d'ailleurs, de diallagites, de norites albitigues à grands éléments, qui n'ont d'autre importance que l'analogie qu'elles établissent
au point de vue de la récurrence avec les roches-de la Série éocène.
férentes de leur mode de gisement. A l'inverse de ce qui
a lieu dans. la première série, la présence de l'olivine est plutôt l'exception que la règle ; cela explique aussi sans doute pourquoi les serpentines sont beaucoup moins abondamment développées que dans la première série.
Ces serpentines et péridotites ont recoupé les schistes lustrés et amphiboliques présiluriens, et nous croyons que leur venue au jour a suivi d'assez près la formation de ces schistes ; dans tous les cas, elles ne traversent ni ne soulèvent nulle part les terrains dont le 'dépôt est postérieur à celui de ces schistes. La seconde série dé roches vertes. est .1a -moins cumpiète, elle ne comporte qu'un seul terme constitué par. des euphotides généralement plus ou moins schisteuses et fort analogues à celles des Alpes (mont Viso). Elles forment des nappes plus ou moins étendties à- la surface des schistes présiluriens et des roches ophiolitiques: de la.
Pour toutes ces roches, qu'elles renferment ou non de
première série, et ne sont- nulle part recouvertes par
Ces roches ophiolitiques éocènes sont, en Corse comme en Italie, en relation avec de nombreux gisements cupri.fères qui en jalonnent 'pour ainsi dire les lignes de contact.
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aucune autre. formation (roche ou sédiment) qui permette d'assigner à leur âge une limite supérieure. Leur analogie
avec les roches similaires des Alpes Cottiennes nous porte à croire que ces euphotides sont d'âge triasique. A leur -
voisinage les schistes amphiboliques sont souvent imprégnés de cristaux d'albite à contours arrondis et spongieux à la façon du dipyre, dus vraisemblablement à des actions d'un métamorphisme spécial. La troisième série comprend, comme la première, des serpentines et des roches associées (diabases, gabbros,
norites), qui pour une partie au moins- leur paraissent légèrement postérieures. Ces roches ont recoupé et .1Muleversé les assises éocènes, au moins celles de la base;
l'olivine, il semble qu'il y a une relation entre la nature du bisilicate, les dimensions des éléments constituants et le
mode de gisement. Ainsi, dans les variétés affectant le faciès massif ou de profondeur auxquelles appartiennent presque toutes les roches à .grands éléments, le bisilicate est normalement du diallage et plus rarement un pyroxène rhombique (gabbros, norites) ; celles du type filonien .sont, au contraire, des diabases franches, on le diallage est remplacé par de l'augite, en même temps que les éléments sont plus petits et la structure ophitique très développée.
Zone hercynienne.. A la zone hercynienne ou plus exactement à. l'apophyse que forme cette zone dans le sud-ouest de l'Europe (partie médiane de l'Espagne, 'Calice, Portugal) appartient la région ouest et sud,ouest .de la Corse (Banda -di Fuori, ou région de l'au-delà des monts, par rapport à l'Italie). Si l'on en excepte quelques lambeaux de terrain carbonifère, cette région ne contient en fait que des roches des typés granitiques, granulitiques et porphyriques. A part cela, que la granulite stannifère ou à mica blanc y fait absolument défaut, elle ressemble donc beaucoup au Pla-_