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598 NOTE SUR LES SOURCES MINÉRALES DE POUGUES
autrefois ont occasionné un sondage. Elle passerait entre le parc de l'établissement thermal et la ferme de Bramepain. Enfin une dernière faille parallèle à la précédente,
avec rejet de même sens, passe au nord du Tremblay et aboutit à la faille de Pougues vers Usseau (les Margats), bordant ainsi la plaine au nord. A Usseau, sur le côté ouest de la faille, le calcaire bajocien est relevé de 80 mètres environ par rapport à sa position à Pougues. C'est une limite inférieure de la somme des rejets des deux failles précédentes, car les couches plongent, très faiblement il est vrai, vers le nord. Revenons à la subdivision sud de la plaine, dont la région des sources occupe l'angle nord-est. On n'y voit affleurer partout que les marno-calcaires du bajocien et du bathonien inférieur ou les sables de rivière qui en ont comblé les dépressions. Au dessous, le calcaire a entroques bajocien forme un horizon constant dont l'étude est le point capital de notre recherche, car c'est dans les fissures de ce calcaire que l'eau minérale trouve son principal chemin.
Les résultats des sondages montrent qu'il se relève
vers le sud-ouest, de 63 mètres à la source SaintLéon jusqu'à 21 mètres à la source Alice, la plus grande
pente étant dirigée à peu près suivant la ligne joignant le sondage Guérault à la source Saint-Léon. La pente moyenne est de 40 millimètres par mètre environ. Si
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de fragments de bélemnites et recouvrent directement les marnes à bélemnites du lias. Les affleurements du calcaire sous les sables sont donc à l'est de l'Abîme, et aucune faille ne parait modifier, de ce côté, l'allure normale des couches. Quant à la direction sud, si l'on ne voit pas affleurer le calcaire à 1.200 mètres au quantité
sud de la gare, on voit apparaître en ce point, dans la petite colline du moulin à -vent, les couches riches en Am. Parkinsoni qui le .surmontent immédiatement. Le calcaire apparaît plus loin vers Fourchambault. Le pendage va donc simplement en s'atténuant vers le sud, sans accident. Ainsi, il semble impossible de reconnaître, dans la région des sources, d'autres véritables failles que celles qui la limitent.
Fractures sans rejet. - Mais on peut constater, en relation .évidente avec la venue des eaux, un autre genre'
de fractures. Ce sont des fractures sans dénivellation, remplies tantôt d'argile, tantôt de sables granitiques à débrisroulés de quartz et de feldspaths. Celles dont On a pu constater la direction sont parallèles aux grandes failles limites Nord 10° à 1.5° Est.
Il y a à Pougues deux sources naturelles, venant au jour sans sondages ni travaux profonds la source
ments du calcaire : vers l'ouest à 100 mètres environ du sondage de l'Abîme, vers le sud à 1.200 ou 1.300 mètres
Saint-Léger et celle dite Ancienne Source (aujourd'hui tarie à la suite de sondages très voisins). Chacune d'elles paraît en relation étroite avec une semblable fracture. Celle de l'Ancienne Source, sur laquelle on n'a que des renseignements incertains, aurait une largeur de 0'1,50
au sud de la gare de chemin de fer. Or le sondage de
environ,
l'Abîme (exécuté en 1891 par la Compagnie des Eaux, sans résultat) a montré qu'en ce point, comme cela doL être d'après ce qui précède, le calcaire à entroque, n'existe pas ; les sables granitiques récents ont là une épaisseur exceptionnelle : 10 mètres ; ils contiennent,
argile sableuse grise provenant évidemment de la lévigation des marnes encaissantes et du sable superficiel. Sa
cette pente se continue, on doit trouver les affleure-
et serait remplie au voisinage du sol d'une
direction est nord-10°-est. Elle passerait exactement à l'Ancienne Source, et la source Élisabeth serait tout près, sur son bord est.