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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
sur le chemin de Pyrra à Hagia Paraskévi (23, 30, 40). On remarque là une association très intime avec les
cependant il existe un type particulièrement fréquent,
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obsidiennes, qui offrent en ce point une abondance spéciale (18 à 22, 25 à 29), tandis qu'elles sont plus rares dans les autres régions de file. Il ne faudrait pas toutefois généraliser cette, notion ; car, aux environs de Parakila, on trouve également des obsidiennes accompagnant des labradorites, que leur degré de basicité rapproche des basaltes (53, 56); on en voit, près d'Agra, à l'Orthymnos ou à Hagia Paras-
kévi (84, 34, 37), avec' des andésites, etc., et l'analyse montre, en effet, que, dans ces dernières obsidiennes, la teneur en silice tombe à 58 p. 100; mais, nulle part, ces
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c'est celui d'une roche rugueuse grise ou rosée, avec cristaux dé mica noir hexagonaux, et souvent cristaux vitreux de sanidine.
Généralement, les andésites sont moins compactes et moins foncées que les labradorites ; celles-ci, au contraire, se rapprochent fréquemment du type basaltique. Dans la région de Parakila et Vatoussa, où se trouvent les grandes coulées de labradorites, on observe fréquemment, dans le même banc, le mélange des types distingués
roches ne forment d'aussi belles coulées qu'a Pyrra, Hagia
plus haut par les dénominations de H, G et I: ces divers types étant caractérisés par la persistance du mica noir, bien que l'olivine apparaisse déjà, et se séparant par là
Paraskévi et Mandamado, où elles alternent avec des
des basaltes ; en outre, G et H contenant encore des
trachytes rhyolithiques. Aux environs de Pyrra, les bancs bien horizontaux de trachyte rhyolithique sont intercalés au milieu d'obsi-
microlithes d'oligoclase, à côté de ceux de labrador, qui existent seuls dans le type I.
diennes; les deux roches passent souvent de l'une à l'autre et présentent des aspects comparables : pâte vitrifiée et luisante noire, rouge ou blanche ; parfois sorte de sable vitreux blanchâtre, etc. Ces mêmes alternances se retrouvent à Hagia Paraskévi, à la base de coulées andésitiques moins acides, qui présentent également des intercalations d'obsidiennes et de cinérites. Les andésites et leurs tufs, ou conglomérats; occupent près de la moitié de l'île et constituent notamment tout le mont Lepethymnos, ainsi que le sommet du mont
Ces diverses roches éruptives se présentent, le plus généralement, en forme de coulées, dont certaines vallées permettent d'étudier les nappes successives, alternant avec des cinérites, des brèches, des conglomérats, etc. Les coulées d'andesite des environs d'Hagia Paraskévi et du plateau du Tirana, celles de Vourkos forment de beaux
cirques d'un remarquable effet pittoresque. Celles de labradorite de Parakila (mont Omala et mont Issa) sont également des plus nettes, ainsi que celles de trachyte rhyolithique et d'obsidienne au nord de Pyrra, sur le golfe de Kalloni. Nous avons noté, sur notre carte, les directions assez variables de leurs plongements.
Orthymnos. On en, retrouve des pointements isolés dans le
Mais, à côté de l'allure en coulées, on trouve aussi
massif primaire de l'est. De ce côté, l'alignement éruptif, qui suit le rivage de Kydona à Mételin, est particulièrement intéressant à signaler ; car il concorde avec l'allure des dépôts pontiens pour. montrer que la côte Est de Pile doit être le résultat d'une fracture récente. L'aspect extérieur de ces andésites est très variable
l'allure en dykes et filons, qui parait cependant relativement plus fréquente pour les termes les plus récents et les plus basiques, tels que lés basaltes et autres labradorites, que pour les andésites. Parmi les andésites en dykes on peut signaler, comme particulièrement caractéristiques, le sommet du mont