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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA: MER ÉGÉE
ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
Orthymnos et un point au sud du mont Lepethymnos,
redressées verticalement et dirigées à peu près perpendiculairement à l'axe orographique de la montagne. On doit également considérer comme dykes trachytiques plusieurs des pointements isolés situés dans le massif primaire de l'est ("). Sans multiplier ces exemples, nous signalerons seulement encore quelques cas de dykes et filons relatifs aux types de roches plus basiques.
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entre Giela et Ypsilometopon. Le sommet du mont Orthymnos, sur lequel se trouve le monastère Saint-Jean, offre un aspect très remarquable
(fig. 1).
Fm. 2. FIG. L
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Rochers d'andésites entre Giela et Ypsilometopon.
Croquis de l'arrivée au sommet du mont Orthymnos.
Tout le pays avoisinaint, extrêmement nu et désolé, est, en effet, formé de grandes strates de conglomérats (avec
très nombreux bois silicifiés), plongeant, d'une façon
générale, dans tous les sens à partir du pic comme centre. Le pie lui-même émerge de ces conglomérats, depuis la cote 450 jusqu'à la cote 525, sous la forme d'une pointe très escarpée d'andésite columnaire, prenant facilement par l'érosion un aspect déchiqueté, que nous retrouverons très habituellement dans l'île de Lemnos. C'est là une andésite à mica noir et hornblende (type C), passant souvent à l'obsidienne (81). A l'ouest du monastère de Pithari, on voit également le calcaire métamorphique recoupé par des intrusions andésitiques.
Entre Giela et Ypsilometopon, l'aspect est très ana-
logue à celui du mont Orthymnos (fig. 2). L'andésite à mica noir, hornblende et augite (type E, éch. 112), présente l'apparence d'une série de colonnes, ou plutôt de tables
Au sud de Stipsis, les andésites augitiques à pyroxène, liornblende et peut-être olivine (type G, 116), paraissent former des filons .dans l'andésite ordinaire à mica noir (type l3)..
De même, le basalte affecte fréquemment la forme filonienne.
Ainsi, un peu au sud de Mételin, on eh voit un pointement recoupant le tertiaire très redressé. Les pointements qu'on rencontre au nord de la ville, notamment à Pamfila, paraissent dans les mêmes conditions. Citons encore les pointements basaltiques des environs de Molyvo, celui qui constitue un rocher isolé au sud de Pétras, ou encore celui qui est situé sur la côte, à l'est de la ville. Ce dernier, notamment, forme, au milieu des conglomérats andésitiques, un filon particulièrement
net, dont la position sur une ligne de fracture qu'a dû (k) Cependant il existe aussi des coulées dans cette région (nord de Mistegna, etc.).