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374 EXPERIENCES -ET THÉORIES SUR LE TUBE DE PITOT
formule de Baumgarten. L'adaptation de ces courbes, généralement bonne, est quelquefois manifestement forcée. J'ai essayé, au contraire, l'adaptation à tous les cas d'une parabole pouvant avoir son sommet en dehors de l'axe des : d'un côté, lorsque la courbe de. M. Schmidt était une ellipse, et, de l'autre, si c'était une hyperbole. Il m'a semblé que l'on pouvait obtenir ainsi une coïncidence pluà satisfaisante avec la courbe expérimentale.
A
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ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN
liement v à la vitesse de rotation n du moulinet, à faible vitesse. Le coefficient a est nul dans quelques cas, plus .généralement positif, et il paraît pouvoir être parfois négatif, mais d'une manière si peu accusée qu'il n'est pas possible d'affirmer qu'il soit bien effectivement négatif.
-P La vitesse initiale à laquelle le moulinet commence à -se mettre en mouvement a été, dans les expériences de M. Schmidt, comprise entre 3,8 et 11,7 centimètres par seconde, avec une moyenne de 7,3 centimètres. M. le professeur Amsler-Laffon, constructeur d'instruments de précision à Schaffhouse, fait aujourd'hui des moulinets à transmission électrique (*) qui partent dès que la vitesse
dépasse 3 à 3,5 centimètres seulement par seconde ; c'est-à-dire que leurs frottements intérieurs sont très faibles, le terme
de la formule qui leur convient est
alors peu sensible, et il devient négligeable dès que la
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vitesse dépasse 0m,50 par seconde. Mais on peut se demander si la formule y
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Temps
FIG. 12.
Je donne, dans la ,g. 12 ci-dessus, l'exemple du moulinet n° 12 auquel M. Schmidt applique une hyperbole. On voit que la parabole AB, dont le sommet A est un peu à gauche de l'axe des y, convient aussi bien que possible 'mieux que l'hyperbole pour représenter les résultats de l'expérience. Les autres exemples donneraient une conclusion identique. Nous pouvons donc considérer, je crois, la formule que
nous avons obtenue par la théorie, comme vérifiée par l'expérience, lorsqu'il s'agit de relier la vitesse d'entrai-
bonne pour des vitesses faibles, inférieures à 1n1,50 parseconde, est encore vraie pour de plus grandes vitesses. .Je dois à la grande obligeance. de M. le professeur Amsler-Laffon des indications précises à ce sujet, desquelles il résulte que la courbe de tarage que, d'après les .anciennes observations, l'on croyait bien rectiligne audessus de 0'1,50 de vitesse, présente, au-dessus de 1",50 de vitesse, une sinuosité que ne comporte pas notre formule. Cette allure de courbe a été trouvée pour la pre-
mière fois par M. Epper, ingénieur du Bureau hydrographique à Berne, qui a effectué. plusieurs tarages très (*) Tous les cinquante tours, un contact électrique s'établit qui prévient l'observateur en mettant en mouvement une petite sonnerie. Ce genre de transmission électrique a été indiqué dès 1859, puis plus tard employé par M. Ch. Ritter. Loc. cit.