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LIMITE D'EXPLOITABILITÉ DES PLACERS
498 RECHERCHE ET EXPLOITATION DE L'OR EN GUYANE
de la couche, et' l'estimation, à la façon des prospecteurs, de la teneur maxima de la veine, abstraction faite de la puissance de la couche, diminue à mesure que la teneur maxima de la veine s'abaisse. Enfin, dans la zone aurifère de la Comté et de l'Orapu,
période normale, comprend le groupe de l'Awa et. le groupe du haut Approuague. La navigation à vapeur sur ces fleuves s'arrête au premier saut,. c'est-à-dire à une distance d'à peine 80 kilomètres .de leur embouchure. Il reste à remonter environ 200 kilomètres, ce qui à raison de reprémoyenne déjà élevée, 20 kilomètres par jour,
de ,Cayenne et reliée à la capitale pur un réseau de voies navigables pour. les embarcations à. voisine
sente un voyage d'au moins dix jours en, canot. Il est.
vapeur, on travaille avec profit des alluvions ou des tai-
fréquemment nécessaire de rompre charge à certains sauts si le niveau des eaux n'est pas très favorable..
lings valant 1 sou marqué, 2 sous au maximum à la batée (5 à .8 grammes au mètre cube) dans la veine,
Cinq grammes au mètre cube correspondant à des
équivalant à une teneur moyenne de la couche alluvionnaire de 3 grammes au mètre cube. Je tiens à faire remarDu rapport caractéristique.
teneurs courantes de quinze à vingt sous à la batée dans per-environ 50 grammes au mètre cube la veine mettent de tenter, avec certitude de bénéfice, des opérations placériennes dans ces régions. Dans le bassin de la Mana et du Sinnamary, les :conditions sont déjà notablement meilleures. Il y a là un concours de circonstances favorables permettant d'exploiter des alluvions à teneur plus réduite-, avec un bénéfice très appréciable. Ces rivières présentent en effet l'avantage d'être navigables Par chaloupes à Vapeur d'un certain tonnage, jusqu'à une distance de 120 à 150 kilomètres de .1a mer, tout au moins pendant une partie de l'année. Les
doit entrer dans l'appréciation de la teneur limite des placers un autre élément d'une importance capitale et dont je n'ai eu à parler jusqu'ici que d'une manière incidente : c'est ce que je désigne Sous le nom de rapport caractéristique d'un placier, chiffre qui' n'est quer
autre chose que le. rapport de l'épaisseur totale du déblai qui recouvre la couche, à la puissance de cette dernière. C'est en effet, une fois la teneur moyenne de la couche reconnue, l'élément capital qui décide si l'exploitation de cette dernière sera ou non rémunératrice. Si par exemple on considère une couche alluvionnaire de 2 pieds d'épaisseur (0m,60), recouverte par une épaisseur de 1rn,50 à 2 mètres de déblai, ce qui est le cas général en Guyane,
sauts vo' isins du littoral se réduisent dans ces -deux
à de simples rapides, franchissables sans trop coursd'eau do peine par embarcations à vapeur. Dans ces conditions, on peut exploiter avec bénéfice des alluvions ayant une teneur moyenne de 4 grammes au mètre cube et faire même des relavages de tailings à
3 grammes avec un bénéfice assuré. Cette teneur de 4 grammes ne correspond pas, dans le langage habituel des Guyanais, à. des batées sur la .veine dépassant 4 à 6 sous (12 à 15 grammes au mètre cube). J'ai expliqué effectivement plus haut que la différence entre la teneur moyenne des alluvions .telle que je la conçois et que je l'ai définie, c'est-à-dire en considérant l'épaisseur totale'
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nous dirons que le rapport caractéristique est 'de ;3,, et qu'il y a par conséquent à opérer le déplacement de 3 mètres cubes de- déblai, pour Mettre à nu 1 mètre cube d'alluvion. Connaissant le prix de la main-d'oeuvre sur un placer déterminé, il est facile d'en conclure les frais de décapelage, c'est-à-dire d'enlèvement de la couche superficielle du .terrain stérile, frais qui doivent, cela va
sans dire, être payés par l'or contenu clans la couche aurifère proprement dite.