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NOTE SUR LES GISEMENTS DE MANGANÈSE
MF`e de Figani
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DE TCHIATOUR
sions naturelles du gîte, qui forment de hautes falaises dominant de 150 à 200 mètres le lit _de la rivière et sur les flancs desquelles une longue et épaisse ligne noire marque l'affleurement de la couche de manganèse. Nord
veilleuse sûreté de pied des chevaux du Caucase pour transporter le minerai, même en temps ordinaire. La conséquence de cet état de choses est non seulement
de provoquer de nombreux accidents et d'élever fortement le prix de revient, niais aussi d'interrompre la production pendant plusieurs mois de l'année et de mettre l'industrie minière à la merci des éléments ; c'est ainsi que pendant l'automne 1891, qui fut extrêmement pluvieux, la production fut arrêtée et la Russie ne fournit cette année-là que 113.000 tonnes de minerai au lieu de 180.000 en 1890 et de 200.000 en 1892: Il serait d'ailleurs très facile d'installer des transports aériens et un essai dans ce sens fut fait, il y a quelques années, par deux ingénieurs français. Ils projetèrent une installation reliant Rgani à Tchiatour. Malheureusement, leur compagnie fit faillite et l'idée fut abandonnée (M. Ste-
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z
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lomètres
Les principales montagnes exploitées dans la région sont
Sur la rive droite de la Kviril Rgani, Zédirgani, Guimévi et Darkvéti ; Sur la rive gauche : Pérévissé, Choukrouti et Itchviti. Il y a dans le bassin un très grand nombre de mines une société anglaise (formée par un banquier anglais et
150 à 200 exploitants indigènes), qui a donné environ 50.000 tonnes en 1896, et une mine française, qui en a produit 30.000, sont les principales. Les exploitations, réparties un peu partout dans la montagne, sont des phis rudimentaires, leur distance à Tchiatour est généralement de 2 à 5 kilomètres. On y parvient' .par des sentiers de chèvres, absolument impraticables
pendant la mauvaise saison, et ou il faut toute la mer-
vens, Minerai Resourees). Elle était d'ailleurs très mal accueillie par la nombreuse population indigène, qui vit de ces transports relativement lucratifs. Autrefois on attaquait l'affleurement sur une longueur quelconque, on creusait la couche au hasard sans laisser de piliers, sans mettre de remblais ; on avançait ainsi jusqu'au moment oh le toit s'éboulait, ce qui ne se faisait généralement pas longtemps attendre. On peut suivre ainsi sur des kilomètres les affleurements effondrés, c'est
l'ancien carreau des mines, couvert d'une épaisseur de 1 à 2 mètres de pyrolusite friable à 45 p. 100 environ .de manganèse, que les exploitants ont rejetée comme stérile.
Ces matières pourraient être enlevées à la pelle, presque sans frais, et un lavage sommaire en ferait un excellent minerai marchand. Mais celui qui entreprendrait ce travail verrait surgir immédiatement une nuée de pro-
priétaires prétendant avoir des droits sur ce terrain et réclamant des redevances. C'est là une grosse difficulté Tome XIII, ISM
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