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MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
n.faut se placer dans des conditions telles qu'il ne risque pas de se faire de dépôt d'oxalates pouvant se mêler ati' dépôt des sulfures que l'on cherche à produire. C'est à quoi l'on peut réussir de deux façons : soit en opérant sur d'assez faibles quantités des métaux, en liqueur chaude et en présence d'une assez grande quantité de liquide, pour que les oxalates restent sûrement dissous, soit en ajoutant à la solution plus concentrée assez d'oxalate de potassium ou d'ammonium pour former des sels doubles solubles, comme l'a enseigné Alexandre Classen en vue de l'électrolyse d'un grand nombre de métaux(*). Dans une semblable solution, suffisamment étendue et ne contenant pas d'autre acide libre qu'une très faille quantité d'acide oxalique, un courant rapide d'hydrogène sulfuré détermine la précipitation complète du zinc, sous
dé l'oxalate ferreux, dont la solubilité est faible et dont le dépôt risque d'altérer la pureté du sulfure de zinc. Pour échapper à cette cause d'erreur, il convient (l'opérer sur une quantité de matière ne contenant pas plus de 0gr,2 de fer et d'ajouter 2 ou 3 grammes d'oxa-L
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forme d'un dépôt de sulfure blanc, plus grenu et plus facile à rassembler et à filtrer que celui qu'on obtient dans une solution acétique (*"). Le nickel et le cobalt ne sont nullement précipités, dans les mêmes conditions, et le dépôt de sulfure de zinc peut être obtenu très blanc, même en présence de sels de ces métaux. Le manganèse n'éprouve aucune précipitation, ce qu'on pouvait prévoir aisément, puisqu'un courant d'hydrogène sulfuré est sans action sur lui, même dans. une liqueur très faiblement acétique, c'est-à-dire dans des circonstances oit le nickel et le cobalt sont entièrement précipités sous forme de sulfures. Le fer passe naturellement, sous l'influence de l'hydro-
gène sulfuré, de l'état de sel ferrique à celui de sel ferreux. Il ne se forme point de sulfures ; mais il se produit (*)
Quantitative Analyse durch Electrolyse, von Alex.
CLAsslix,
3° aullage, 1892.
(**) Le même caractère de densité a été observé depuis par M. Ruban
pour le sulfure de zinc formé dans une liqueur contenant de l'hyposulfate de sodium ou de baryum (Académie des Sciences, 1888).
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late d'ammonium en dissolution.
La liqueur contenant les métaux à séparer est ordinairement chlorhydrique ; on la sature presque exactement par l'ammoniaque et, s'il se produit un trouble, on le .edissout par le moins possible d'acide ; on chauffe et on
joute la solution d'oxalate, également chaude, avec de ,'eau en quantité suffisante pour faire environ 500 cenimètres cubes.
On a donc une solution très étendue qui renferme du
- .hlorure et de l'oxalate d'ammonium et un très léger
- sxcès
d'acide oxalique. On y fait arriver un courant
- apide d'hydrogène sulfuré, tout en la maintenant tiède,
Ai voisinage de 50°, afin d'empêcher qu'il puisse se pro:luire aucun dépôt d'oxalate.
Le sulfure de zinc se forme seul; lorsqu'on juge la réaction terminée, on le laisse déposer et on décante la liqueur claire sur un filtre ; on la remplace à deux reprises par de l'eau chargée d'hydrogène sulfuré, puis on reçoit le précipité sur le filtre et on achève rapidement le lavage
it l'eau sulfurée. On sèche, on sépare du filtre, dont on réunit les cendres au précipité, on calcine le tout dans un petit creuset de Rose, traversé par un courant d'hydrogène sulfuré sec et on pèse le sulfure de zinc. Le sulfure doit être bien blanc ; les moindres traces de cobalt, de nickel ou de fer lui donneraient une teinte grise. S'il n'y avait, avec le zinc, que l'un de ces métaux, on pourrait le précipiter aussitôt, soit par du sulfure d'ammonium seulement (cobalt, fer), soit par addition de sulfure d'ammonium d'abord, puis ébullition avec, un petit excès d'acide acétique (nickel).