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MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE.
Dans le cas ou la liqueur séparée du sulfure de zinc contiendrait encore du nickel et du manganèse, on y ajouterait simplement de l'acétate d'ammonium neutre et on ferait passer de nouveau le courant d'hydrogène sulfuré
le sulfure de nickel serait seul précipité de la liqueur faiblement acétique ; le manganèse se déposerait à son tour par addition de sulfure d'ammonium. Le cobalt, s'il y en a, accompagne le nickel; je ne parlerai pas ici de la
séparation de ces deux métaux, sur laquelle j'ai déjà
MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
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-peroxyder le sel de fer par le chlore ou le brome, dont où
chasse ensuite l'excès par la chaleur, ajouter quelques gouttes d'ammoniaque et du carbonate (l'ammonium pour neutraliser presque entièrement, verser de l'acétate d'ammonium et faire bouillir quelques minutes ; le fer seul est précipité à l'état de sous-acétate ferrique. La dissolu-fion acétique filtrée est soumise à l'action de l'hydrogène -sulfuré, qui fait déposer le sulfure de nickel ; le Manganèse- est précipité par le sulfure d'ammonium.
publié une note spéciale (").
S'il reste du fer et du manganèse seulement, on peut
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précipiter le premier en rendant la liqueur oxalique presque
exactement neutre au tournesol par addition de quelques gouttes d'ammoniaque, puis ajoutant de l'acétate neutre de sodium ou d'ammonium et renouvelant le courant d'hydrogène sulfuré. Le sulfure de fer se dépose seul et d'une façon complète, surtout si ce métal est en faible quantité ;
-on peut ensuite, par addition de sulfure d'ammonium, faire déposer le manganèse. Enfin, sua solution oxalique contient les trois métaux, fer, nickel et manganèse, on peut opérer de la façOn suivante
1° Chasser l'hydrogène sulfuré par la chaleur, ajouter de l'eau oxygénée, puis un excès d'ammoniaque et porter à
le fer et le manganèse sont entièrement
précipités à l'état d'hydrates de Fe203 et Mn60H ('), qu'on redissout par l'acide chlorhydrique et qu'on précipite une seconde fois de la même manière, afin de n'y plus laisser de nickel. On termine par la séparation du fer et du 'man-
ganèse, en 'employant la méthode des acétates à l'ébullition. Ou bien : 2° Après expulsion de l'hydrogène sulfuré, (*) Annales des Mines, juin 4895. (**) Ibidem, novembre 1894.
Application des méthodes précédentes aux minerais ou alliages des métaux formant des sels solubles dans l'ammoniaque. Les méthodes qui ont été exposées Plus. haut, chapitres xiv
et xv, permettent de faire plus simplement et plus rapide-
ment que par le passé- l'analyse de diverses matières, naturelles ou artificielles, oà entrent les métaux dont il a été question. Elles s'appliquent non seulement aux blendes ou aux calamines cadmifères ou cuprifères et aux métaux qui proviennent de leur traitement métallurgique,
mais aussi aux alliages nombreux et variés, qui se rapprochent du laiton ou du maillechort et qui peuvent contenir du cuivre, du nickel, du 'cobalt, du manganèse et un peu de. fer.
Je me bornerai à indiquer rapidement la série des opérations à effectuer. On prépare d'abord la dissolution des métaux, que nous supposerons 'contenir un petit excès d'acide sulfurique ou
chlorhydrique ; on la chauffe jusqu'à l'ébullition et on y verse peu à peu l'hyposulfite de sodium (ou d'ammonium), tant qu'il se forme un précipité brun noir ; on sépare ainsi
le sulfure de cuivre seul. Après. filtration, on ajoute de