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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX.
usinés assez facilement ; au-delà de cette teneur, l'usinage devient plus difficile. Les plus pauvres se poin-
Ingénieurs sortis de l'École de Liège, communication qui
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çonnent très bien tant avant qu'après recuit. L'acier à 1 p. 100 de nickel soude assez bien ; mais cette qualité diminue à mesure que la teneur en nickel augmente. M. Riley.termine son mémoire par l'exposé des applications possibles des aciers-nickel. En ce qui concerne l'acier à 25 p. 100 de nickel, il cite particulièrement les boîtes à feu des chaudières du type locomotive, les coques des torpilleurs, pour lesquelles la légèreté et la résistance, jointes à une inoxydabilité peu près complète, présentent une importance capitale. Quant aux alliages dont la teneur en nickel est égale ou inférieure à 5 p. 100, ils pourraient être employés très avantageusement à la fabrication des arbres de machines et des pièces de forge diverses entrant dans la construction des navires. Enfin ces derniers métaux, convenablement traités à la trempe et au recuit, paraissent .susceptibles de donner d'excellents blindages. Dès l'année 1888, M. .Riley se rendait donc bien compte de l'avenir réservé aux aciers-nickel. Toutefois la question des applications pratiques des aciers à forte teneur en nickel était loin d'être résolue, et nous verrons. plus loin comment l'usine d'Imphy est parvenue à triompher des difficultés qu'elle présentait. Ferro-nickels fabriqués par la Société Cockerill, à Seraing (Belgique). - Au commencement de 1894, les aciéries de la Société Cockerill, à Seraing (Belgique), ont eu recours,
pour obtenir un métal à limite élastique très élevée, en même temps que très ductile et très malléable, à un alliage de nickel et de fer homogène à grande teneur en nickel. Les résultats obtenus ont été l'objet d'une communication faite, le 8 juillet 1894, par M. Ph. Moulan, Ingénieur de la Société Cockerill, à l'Association des
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a été publiée par la Revue universelle des Mines et de la Métallurgie (n° 2 du t. XXVII ; août 1894). Le métal employé avait la composition suivante Carbone Silicium Soufre
0,06 0,01 0,02 0,016 0,35 7,50
Phosphore Manganèse Nickel
C'était donc bien du ferro-nickel, c'est-à-dire du fer presque pur allié au nickel. Les éprouvettes de traction obtenues par forgeage et tournage avaient 100 millimètres entre repères et 200 millimètres carrés de section ; elles ont été essayées à la
machine Thomasset et à l'appareil Bauschinger. Voici les résultats obtenus LIMITE ÉPROUVETTES
des
propor...
grands au._ gement,
tionnalité Naturelles.
Trempées à 900° à l'eau
d. d0 do
recuites à 5000-
à l'huile
recuites à 5000
COMMEN-
de
24,8 45,2
41,8 39,2 35
LIMITE
tardive d'elasticité
RÉSISTANCE
ALLON-
par
-
,
millimètre carré
Tl.
p. 100
p. 100
60,4 50,5 61,2 42,3 52,5
31,5 59,4
40,5
54
107
24,3
55
82,3
125,5
10,2 12,5
56,4 52,9
97,3
82,7 99,6
81
84
CONTRAT-
GEMENT
9,3
12,2
La .trempe à l'eau et à l'huile élève considérablement la limite élastique, et le recuit à 500° diminue peu cette limite élastique élevée, tout en augmentant l'allongement et surtout la striction. A titre de comparaison, M. Moulai] donne un tableau faisant connaître les résultats obtenus sur un acier Martin à dose de carbone nécessaire pour remplacer le