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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
Premiers essais faits à Guérigny sur le métal N. 12,5. Pour nous permettre d'apprécier en connaissance de cause les qualités du métal N. 12,5, l'usine d'Imphy a bien voulu nous en adresser deux barres rondes de 20 millimètres de diamètre et de 500 millimètres de longueur. Nous avons analysé ces barres ; puis nous avons prélevé .une première barrette de traction avant tout traitement et une seconde après recuit au bois flambant. La composition était la suivante
donnés par les deux barres rondes de 20 millimètres de métal N. 12,5 nous ont engagé à poursuivre nos expériences, et, dans ce but, nous avons demandé à l'usine d'Imphy un lingot de
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250 kilogrammes.
Le lingot que nous avons reçu était 'à section carrée et avait la forme indiquée par le croquis ci-contre ; il présentait la composition suivante Carbone Silicium
0,310 p. 100
Carbone Silicium Manganèse Nickel Chrome
0,163 0,234 12,090 0,807
Manganèse Nickel Chrome
DESIGNATION
DIAMETRE
sec Tl 0 N
des
primitif en mm.
en MM,
10
78,5
72
10
78,5
72
barrettes
Barrette naturelle
Barrette recuite au bois fumant
,.,
8
LONGUEUR
entre
-
12,01
0,75
Feu. 9.
ganèse sensiblement inférieure à celle des premières barres
essayées ; nous verrons qu'il a été trouvé moins dur que
CALIBRE
E E GdT I° N
rupture
EirkYaGE
ALLONGE-
rupture
OIENT
à la
p. 100
rupture
180,9
3,4
9,5
70,88
9
129,9
9,5
6,6
- Vi, 21
ii
rePères . kilos en mm. par ini.a2
0,23 0,43
Le métal avait donc une teneur en carbone et en man-
Les résultats obtenus aux essais de traction sont les suivants
0,46 p. 100
rn en m,
s
STRICTION
le précédent à l'état naturel et plus dur après le recuit à 500°.
s
X100
--....
Le Forgeage et laminage du lingot de métal N. 12,5. forgeage du lingot de métal N. 12,5 a eu lieu au pilon de 5 tonnes dans les conditions ci-après.
Nous avons constate, en outre, que le métal, presque impossible à travailler à l'état naturel, même avec l'acier XW d'Imphy (*), se coupe assez facilement sur la machine après le recuit au bois fumant, pourvu qu'on ait soin de le
travailler à sec et de faire marcher les outils assez lentement. Composition, forme et dimensions du lingot du métal N. 12,5
qui a été étudié à Guérigny. (") Voir page 276.
Les excellents résultats
FIG. 10.
On a commencé par étirer la partie haute dans une première chaude de manière à faire une queue d'amarrage représentée par la fig. 10. On s'est alors griffé sur la queue A, et on a commencé